• Quekques papillons pour vos créations

    Quekques papillons pour vos créations

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  • Ronde de mots tirée de l’excellent roman de Michel Bussi "Maman a tort

    fantômes - souvenirs - raison - trembler - glisser - aimer - inspiration - minute - gigantesque - lieutenant

    Vous avez dix jours pour répondre à ce nouveau défi. Vous pouvez conjuguer les verbes et mettre les autres mots au singulier ou au pluriel. Votre texte aura la forme qui vous convient le mieux.

     

    Passez une bonne soirée

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  • Le défi de la fée Capucine ; http://feecapucine.eklablog.com/

    Ondine

    Ondine est lasse, ses amies les fées sont parties pour le solstice d’été et elle se retrouve seule au bord du lac. Comme le soleil chauffe fort, elle plonge avec délice dans l’eau limpide. Lorsqu’elle remonte à la surface, elle aperçoit un castor derrière un roseau qui l’observe avec attention.

     

    -          Viens me voir petit ami, je ne te veux pas de mal.

     

    Elle lui tend  sa main fine et le curieux animal glisse vers elle. Quand il comprend qu’elle ne lui fera pas de mal, il se frotte à elle, et la chatouille avec ses grandes moustaches. Elle éclate de rire et le castor s’enfuit.

     

    -          Allons, n’aie pas peur, je rigole. Ce n’est pas la première fois que tu m’entends rire ?

     

    Elle a beau le rassurer, l’animal préfère disparaître et une fois de plus, elle se retrouve seule. À ce moment-là, un lutin sort de derrière le chêne. Quand elle l’appelle, il s’évapore. Où diable est-il passé ? Fâchée, elle plonge à nouveau.

     

    Soudain, une goutte de pluie tombe sur son visage. Zut ! Voilà le temps qui se gâte. Elle plonge au fond du lac et rejoint ses amis les poissons.

     

    -          Il fait un temps à rester chez soi, mes amis. Même Sophie, la fée des fleurs qui était rentrée plus tôt que prévu,  a failli se noyer dans une flaque d’eau. Heureusement, le petit lutin que j’ai vu disparaître est passé par là, et il l’a aidée à se sécher. Du coup ce soir, elle nous offre un bon dîner de fleurs. J’espère que la pluie aura cessé.

     

    Et c’est ainsi que la compagnie des fées, Ondine et tous leurs amis des bois se sont retrouvés pour faire la fête et célébrer la fin de la pluie.

     

     

    Maridan 28/10/2016

     

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  • Phot de l'excellent Lee Jeffries

    Sujet N°1

    Ronde de mots en logorallye : Travail – mécanisme – principe – attitude – rencontrer – appréhender – besoin – espace – spectaculaire – figure

     

    Il avait trouvé ce travail au moment même où il commençait à désespérer. Assembler tous ces mécanismes de manière automatique lui vidait l’esprit. Malheureusement, ce n’était qu’un boulot à durée déterminée. Le principe de l’intérim c’était de remplacer des absences. Il avait adopté la bonne attitude, à savoir se fondre dans le décor. Travailler deux fois plus vite que les autres. Il espérait ainsi voir son contrat prolonger. Mais cela n’allait pas sans qu’il rencontre des difficultés avec ses collègues qui le prenaient pour un lèche-bottes. Comment aurait-il pu leur dire qu’il appréhendait de se retrouver, une fois de plus, au chômage. Il avait goûté à la vie dans la rue et le confort de son studio n’avait pas de prix pour lui. Il n’avait pas besoin d’un grand espace, juste d’un lit propre, d’une douche et d’un coin feu pour manger chaud. Pour ceux qui l’avaient vu quelques mois plus tôt, le changement était spectaculaire. Il avait rasé sa barbe, redonné un visage humain à sa figure et il surprenait même, de plus en plus souvent, le sourire des femmes à son passage. Pendant deux ans, il était devenu transparent aux yeux d’une grande partie de l’humanité. Aujourd’hui, il recommençait à y croire, alors il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour garder ce job.

     

    2° sujet

    En vous servant de la phrase d'Anais Nin - « Viens un jour où le risque de rester à l’étroit dans un bourgeon est plus douloureux que le risque d’éclore » - comme incipit, écrire une suite.

     

    « Viens un jour où le risque de rester à l’étroit dans un bourgeon est plus douloureux que le risque d’éclore » avait écrit Anais Nin.

    Ce sont ces mots, trouvés sur un vieux journal, qu’il avait ressenti au plus profond de lui-même, le matin où son compagnon d’infortune, Théo,  était mort de froid lors de cette horrible nuit de Noël 2014.

     

    Il était le seul qui l’avait aidé quand toutes les portes s’étaient refermées. Sa femme l’avait jeté à la rue. Sa fille lui avait craché qu’il n’était qu’un rebut de la société et c’est elle qu’il avait cru. Pas sa femme qui le traitait de minable depuis si longtemps, non, c’était bien les mots de son enfant qui avaient eu raison de ses dernières forces. Ce soir-là, il avait pris son sac de sport et avait quitté sa maison et sa vie d’alors.

     

    Il avait passé sa première nuit dans la rue, c’était huit jours avant Noël. Le lendemain à moitié mort de froid, il avait rejoint le métro. Il avait dû jouer à cache-cache avec les forces de police et finalement, il s’était retrouvé seul au cœur de la nuit. Il avait quitté le souterrain pour se rendre dans une station où il s’était écroulé sur le sol dans son duvet. Après la nuit précédente, c’était presque du luxe. Il avait été réveillé par des hommes en uniforme qui l’avaient conduit à un refuge. Il avait prétendu être amnésique. Sans papier d’identité sur lui, ils avaient fait semblant de le croire. C’est ainsi qu’il avait démarré sa vie de SDF. Un homme avait fait rire les autres paumés, il était drôle, c’est vrai, mais son cœur n’était pas à la rigolade. Le lendemain matin, une jeune femme lui avait proposé son aide pour l’aider à se réinsérer. Mais elle avait besoin de savoir qui il était. Il avait continué à mentir. Il avait passé huit jours à faire des petits boulots à droite à gauche qu’on lui proposait pour un repas, une somme dérisoire. Les restaurants, les bars, les cafés étaient friands de ce genre de main d’œuvre. Il avait était contraint de dormir à nouveau dans la rue, car pour les refuges les premiers arrivés sont les premiers logés. À ce jeu, il avait vite compris que c’était marche ou crève. Il avait finalement opté pour la rue et il s’était cherché un coin tranquille.

     

    Mais la misère attire les loups. La nuit lorsque vous dormez dans la rue, vous êtes vulnérable. Il avait été plusieurs fois passé à tabac.

     

    A suivre………..

     

    Maridan 22/10/2016

     

     

     

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  • Pour toi ma chère Nathie

     

    Elle a des yeux couleur océan

    Et un sourire bouleversant,

    Mais aussi un grand cœur généreux

    Qu’elle ouvre aux autres, bien souvent.

    La vie lui joue de très vilains tours

    Avec courage, elle résiste.

     

    Elle a dans le cœur un beau volcan

    Qui rend ses longs cheveux flamboyants

    Elle offre souvent des mots précieux

    Pour adoucir, calmer vos tourments,

    Qui vous relèvent les mauvais jours

    Et font que vous n’êtes plus triste

     

    À cette amie au cœur si grand,

    Qui souffre depuis bien trop longtemps

    Je dédie ces lignes à l’encre bleue

    Pour qu’elle garde son cœur vaillant

    L’amitié est naît au fil des jours

    Mais aujourd’hui, elle existe

     

     

    Maridan 21/10/2016

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  • Pour répondre au magnifique défi de mon amie Nathie, ma petite contribution

    Le monde féerique avec les jolis tubes de Nathie

     

    Son blog : http://nathie13or.eklablog.com/un-monde-feerique-a127245250

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  • Pipo le petit lutin

    De mémoire de lutin, on n’a jamais vu une telle chose se produire. Depuis hier, mon amie la fée Guismotte est de retour au bois joli. Sa vie loin de nous l’a vraiment transformée.

     

    J’avais mon briquet en main pour allumer le feu sous ma marmite quand une ombre gigantesque a caché le soleil. Pas besoin de vous dire que j’ai eu affreusement peur. Je me suis enfui en laissant mon repas derrière moi. Même la beauté du paysage ne m’a pas aidé à retrouver mon calme.

                                                                                                                                               

    Heureusement, elle a fini par m’appeler et j’ai reconnu le timbre si clair de sa voix.

     

    -          Pipo, Pipo, c’est moi. Pourquoi t’en vas-tu ?

     

    Qui avait pu perpétuer un tel forfait ? Mon amie, ma confidente, ce monstre ! Nous, on savait  s’épauler, et voici que ce grand machin en blanc c’est, MA Guismotte. Rien ne peut vous préparer à une telle chose. J’ai réussi à garder mon calme et je me suis levé.  Je me suis senti fourmi à ses pieds.  Devant son regard triste, je l’ai rassurée, mais la colère restait en moi, dure comme la pierre.

     

    Heureusement, le simple sourire de mon amie a éclairé ces retrouvailles. Elle s’est accroupie, m’a tendue sa main et j’ai grimpé dans sa paume.

     

    -          Que t’est-il arrivé ?

    -          Amarande et Elfie m’ont adoptée. Ils sont très gentils avec moi. Un matin, j’ai vu que mes robes ne m’allaient plus, puis presque tous les jours je grandissais. Puis j’ai repensé à nos échanges journaliers, nos confidences, nos blagues, nos amis des bois et j’ai eu l’envie folle de te revoir. Ils étaient tristes, mais ils m’ont laissé partir.

    -          Ce n’est pas douloureux ?

    -          Quoi donc ?

    -          De vivre dans un grand corps.

    -          Non, je regrette juste mes ailes.

    -          Tu ne les as plus.

    -          Non, je les ai perdues lors d’un pique-nique au bord du grand chêne.

    -          Il t’a punie !

    -          Non, il a promis de me les rendre si je retrouve la taille d’une fée.

    -          Mais pourquoi te les prendre alors ?

    -          Parce que pour les hommes nous sommes des êtres imaginaires et que cela doit rester ainsi.

    -          Dis, tu me présenteras tes amis ?

    -          Bien sûr, tu vas te cacher dans ma poche ainsi tu pourras choisir de te montrer ou pas.

     

    Et c’est ainsi que je suis devenu le premier lutin à vivre près d’une fée géante et de deux vieux humains forts sympathiques.

     

    Maridan  20/10/2016

     

    Pipo le petit lutin

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  • le défi de la fée Capucine que m'a communiqué mon amie Nathie13or. Bisous ma belle et merci pour cette info. Gros bisous

    La maman

    L’aube printanière l’éveille

    Dans la chambre aux rideaux fleuris.

    Sa belle enfant chérie sommeille

    Tandis qu’elle admire la prairie

     

    Le froid la laisse toute tremblante

    Tandis que résonne la chorale.

    Elle s’émerveille, tout ça l’enchante,

    Elle ne voit jamais de qui vient le mal.

     

    Elle enfile un manteau et s’élance

    Le bonheur l’inonde chassant le froid

    Pieds nus, elle foule l’herbe immense

    Et laisse enfin exploser sa joie

     

    Sa fillette s’est réveillée et rit

    Elle aussi aime ce si bel endroit

    Son sourire lumineux l’attendrit

    Tandis que ravie, elle lui tend les bras

     

    Elle a enfin retrouvé son chemin

    Et c’est ainsi que tout finit si bien

     

    Maridan 19/10/2015

     

     

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  •  

    La taupe

    Sous mon lit de feuilles, j’aspire au repos, mais ce n’est ni le lieu ni l’heure. À midi la terre se réchauffe et mes amis et moi, nous partons explorer les alentours à la recherche de notre pitance quotidienne. Les hommes eux mangent comme des cochons. C’est incroyable ce qu’ils avalent.

     Je ne sors jamais de mon trou. La terre nous couvrant, nous sommes invincibles, mais depuis quelque temps les hommes s’organisent et nous traquent. Pourtant nous ne mangeons que des insectes, vers, larves, fil de fer, enfin tout. Et puis nous remuons la terre, mais ils nous détestent.

    Une fois, un de mes amis avait trouvé un fil qui était pendu à la sortie de son terrier. Quand il s’est approché, il a explosé. C’était un piège posé là par le jardinier qui en avait assez de voir nos petits tas de terre un peu partout dans son potager. Il faut dire que les asticots adorent les légumes.

     J’imagine à peine ce qu’il a dû souffrir. La terre, notre mère, elle qui nous garde en son sein, a été très en colère après cela, car il a plu huit jours durant. Comme si elle avait, elle aussi, beaucoup de chagrin.

    Enfin, aujourd’hui est un jour nouveau, et merveille des merveilles, je viens de mettre au monde deux petiots. Je vais les nourrir et dès qu’ils seront autonomes on changera d’air. Allez, ce n’est pas tout, je suis fatiguée et je m’en vais dormir. Bonne journée à vous.

    Maridan Gyres 16/10/2016

     

    Merci à Nathie qui m'a transmis :http://nathie13or.eklablog.com/un-pas-vers-les-mots-a127153244

    le défi de la fée Capucine :http://feecapucine.eklablog.com/atelier-d-ecriture-n-3-dame-nature-a127078338

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