-
Le bonheur de la fée Capucine http://feecapucine.eklablog.com/
Où trouver le bonheur ? Tant de gens passent leur vie à en rêver,
à se lamenter sur leur triste sort. Pour certains d’entre eux,
c’est avoir un solide compte en banque, pour pouvoir tout acquérir,
comme si le bonheur avait un prix.Pour d’autres, c’est être les plus forts. Le plus grand sportif,
la plus grande star, le plus puisant homme politique, chef d’état,
le plus grand chef d’industrie, etc. Comme si le fait d’exercer
son pouvoir ou sa volonté sur les autres pouvait apporter le bonheur…Pour moi c’est si simple… C’est ouvrir les yeux le matin près de celui que j’aime.
C’est ouvrir ma fenêtre et découvrir le ciel chaque jour différent.
C’est le voir un jour d’un azur éclatant promesse d’une belle journée,
ou gris anthracite, chargé de gros cumulus blancs, promesse de pluie
et d’un arrosage chargé de bienfaits pour la terre et mon petit jardin.
C’est cette jolie rose blanche sur mon rosier Iceberg qui malgré
un mois de janvier glacial offre à ce nouveau jour sa blancheur immaculée.
Ce sont aussi mes deux poules, Paulette et Simone, qui courent vers
moi en remuant leurs popotins et en caquetant joyeusement
à l’idée du bon grain que je vais leur distribuer.C’est le coup de fil de ma fille qui se prépare avec exaltation
à son futur mariage. C’est entendre mon fils me parler
de sa délicieuse épouse et du bébé qu’ils comptent mettre en route.Le bonheur pour moi c’est d’avoir été touchée par le cancer
ce qui m’a permis de remettre chaque chose à sa place et plus que tout,
de découvrir que le bonheur est bien loin de ce que prônent les médias
qui nous parlent à longueur d’ondes, d’affiches,
d’écran de tout ce que nous devons « absolument posséder ».Le bonheur c’est avant tout
- D’ aimer la nature qui s’offre à tous ceux qui savent
la contempler et en jouir sans artifices,
De partager le peu que l’on possède avec ceux
qui n’ont plus rien que leurs yeux pour pleurer
dans l’indifférence générale,- D’aimer ce que l’on a De garder son cœur ouvert chaque jour,
chaque heure chaque secondeCar l’amour que l’on donne nous revient toujours plus fort.
C’est la seule chose qui se multiplie à l’infini et ne s’épuise jamaisMaridan 27/01/2017
votre commentaire -
C’est un ciel de plomb. Les nuages sont bien sombres et ils règnent sur ce paysage une atmosphère pesante. Ludovic avance le cœur lourd. Ses pensées sont accrochées au souvenir de sa chère Anna et à son pas léger tandis qu’elle dansait sur cet air qui me hante encore.
Le jour a laissé place à une nuit éternelle dont il n’arrive plus à sortir. Le monde a perdu toutes ses couleurs tandis que son amour s’éteignait dans ses bras.
Il n’a plus peur de rien aujourd’hui. Ce n’est pas du courage qui l’anime tandis qu’il avance sur ce viaduc. Non, ce n’est pas non plus du désespoir, au contraire. Aussi étonnant que cela puisse paraître, il est gai comme un pinson. Il en a fini d’être triste et de se lamenter.
C’est un jour de fête. Plus rien ne le retiens ici. Il a perdu toute raison de vivre. Sa mère a bien essayé de le retenir, mais elle, moins que quiconque, aurait pu le faire changer d’avis. Il ne la hait même plus.
Il enjambe le garde-corps avec un immense sourire… « J’arrive mon amour, je viens te rejoindre. »
Maridan 27/01/2017
3 commentaires -
Atelier chez Ghislaine
http://ghislaine53.eklablog.com/atelier-no-21-recap-du-no-20-a127791816
Avais-tu imaginé que cette
Belle inconnue serait
Cachée
Derrière cet arbre ?
Elle voulait faire la fête
Folle lutine enchantée
Gaie
Hélant l’homme macabre
Il ignora la soubrette
Jouant de son charme suranné
K.O. la jeune beauté
Le sinistre a gardé son visage de marbre
Mais la belle en cachette
N’osant se l’avouer
Obtint d’un jeune freluquet
Par vengeance, qu’il le tue par le sabre
Qui aurait pu lui tenir tête
Raoul, lui, fut dompté
S’il échappa au triste sort de tuer,
Tonio le dut à sa victime qui fit de longs palabres
Une simple amusette
Valut à cet homme, une peur insensée
Waterloo pensait-il, tandis qu’amusée
Xénon souriait à l’ombre d’un candélabre
Y a-t-il une morale à cette folie ?
Zaza s’est amusée à écrire ceci.
Maridan 30/01/2017
2 commentaires -
C’est au cours de cette nuit-là, que mon destin a basculé. Elsa m’avait confronté à mon dilemme. Qui allais-je choisir… Elle ou ma mère ? La routine avait fini par s’installer sans que je m’en aperçoive. Maman était venue à la suite d’un dégât des eaux chez elle. Cela faisait trois mois qu’elle squattait chez nous, et rien ne laissait présager qu’elle quitte les lieux.
Mon quotidien était devenu ingérable. Les deux femmes ne cessaient de se quereller. Moi, entre elles deux, je me sentais comme le marin en pleine tempête.
Rentrer chez moi était devenu un vrai supplice et ma femme qui gérait notre table d’hôte menaçait de tout plaquer si je ne virais pas ma mère.
Heureusement, un imprévu mit fin à mon stress. Mon patron me proposa une mission en Écosse. Je rêvais de visiter ce pays depuis pas mal de temps et cette semaine loin de chez moi, dans un pays aussi dépaysant me valut, enfin, une semaine tranquille où je pus me détendre.
Repérer les meilleurs hôtels, les plus savoureuses tables était un métier fatigant mais très exaltant. Fini mes soirées ennuyeuses auprès de mes deux mégères. Je décidais, de mettre un terme à tout cela en offrant aux deux femmes de ma vie une retraite très spéciale.
Savoir ce qui allait les attendre me remplissait d’une joie machiavélique. C’était fini, je n’allais pas les laisser s’encroûter dans une guerre sans fin. J’allais éveiller leur curiosité pour les faire venir et je croyais fort en leur intelligence pour oublier ce qui les aurait conduites là.
Et c’est dans cette yourte, louée pour elles deux, au cœur d’une plaine inhabitée que les deux femmes conclurent qu’il valait mieux fumer le calumet de la paix, car moi, j’avais déjà pris la poudre d’escampette.
Maridan 28/01/2017
https://pelagie46.wordpress.com/2017/01/25/a-vos-plumes-chez-arlette-19/#comments
6 commentaires -
Ronde de mots
sempiternelle - évoquer - illusion - vagabonder - dérisoire - alternatif - cinéma - artisanat - sourire - digérer.
16 commentaires -
https://giselefayet.wordpress.com/2015/01/25/givre-et-glace/
Goutte
C’est une jolie perle de pluie aux teintes irisées. Gracieuse, elle tient en équilibre au bout d’une branche gracile qui ploie sous son poids. Dehors, il gèle, grâce à cela, j’espère qu’elle va se figer et garantir ainsi à sa grande beauté sa sauvegarde en une œuvre éphémère et glacée qui lui garantira une vie plus longue. Gageons que demain, Gabrielle qui portera une gabardine, gaffera et fera gicler la jolie goutte sur ma gourmandise briochée.
Maridan - Mardi 17 janvier 2017
1 commentaire -
Ronde de mots :
orgueil - sentier - crainte - chambre - entrechat - éducation - encourager - christianisme - cœurs - bouffées
Mots tirés de l'excellent livre de George Sand : "histoire de ma vie"
Pas de date limite. Amusez-vous, c'est tout
4 commentaires