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Sujets pour le N° 6 :
liste de mots : fondatrice - espiègle -trou d'eau - endormir - entrée - assurer - moyen - chialer - sexe - croûte
Merci à Ghislaine et Arlette pour leur participation à l'atelier N° 5. Pour lire leurs jolis textes :
http://ghislaine53.eklablog.com/atelier-maridan-no-5-pour-toi-que-j-aime-tant-a129041066
https://pelagie46.wordpress.com/2017/03/22/chez-maridan-at-5-2017/
Merci aussi à mon amie Nathie13or pour le joli tube qui sépare les deux parties de cet article
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"Les vagues de la mer sont moins puissantes, la chaleur du soleil moins incandescente que l’amour d’une maman cygne pour ses petits."
Maridan 31/03/2017
Le défi sur ce blog : : https://giselefayet.wordpress.com/2017/03/21/imagecitation-29/#respond
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La colère d'une déesse
Imaginez une île isolée, immense et irradiant une beauté irréelle. Elle est interdite aux individus indésirables. Peuplée d’indigènes intrépides et insensibles aux idées issues d’autres lieux, ils puisent leur indéniable indolence de leur idéologie.
Isadora, incroyable ingénue, a instauré un dialogue avec l’intemporelle Isis qui est dotée d’une force irrésistible grâce à laquelle, elle récompense les imprécations infiniment respectueuses,, qui sont faites à son statut d’illustre immortelle, mais plus encore les incrustations d’ivoire dont elle est friande.
Isabella, petite indienne intrigante et iconoclaste, se moque des imprécateurs et de leurs incantations qu’ils ingurgitent avec ivresse. Elle invective les indiens insouciants, les insulte, les traite d’ignobles ivrognes inutiles, d’idiots. Cette impétueuse impose ses idées, illustrant ses propos d’images incendiaires.
Isis, inénarrable icone installée sur un iceberg proche, invente avec Igor, un demi-dieu, une punition incandescente idéale pour l’intrépide instigatrice de cette révolte qui impose à sa prêtresse d’ignorer ses injonctions.
Avec un sourire ignoble, Igor implose l’imbécile qui a osé l’inimaginable et qui implorait à présent son indulgence.
Maridan 31/03/2017
http://maridan.eklablog.com/l-abecedaire-pour-les-nuls-a129442638
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http://feecapucine.eklablog.com/atelier-fee-capucine-cou-a129283454
Courage mon amie, te voilà face à face avec cet homme coupable de couardise. Les coups bas, de ce couard sont nombreux. Mais toi, ma couleuvre, au lieu de rester couchée sous ta couette à couiner, je ne sais pas moi, coupe-lui ses coucougnettes. Tu brules ses coussins. Ce couillon mériterait bien quelques coupables vengeances. J’ai quelques idées à te soumettre pour calmer ton courroux :
1. Tu lui couds les jambes de ses pantalons,
2. Coupe-lui les cheveux pendant qu’il dort,
3. Invite un coupe-jarret à lui péter quelques couronnes
4. Prépare-lui un court-bouillon infâme
5. Laisse ce coureur te faire mille courbettes pour se rattraper
6. Instaure un couvre-feu, pour qu’il apprenne la courtoisie, lui qui a coutume de te trahir et qui pour couvrir ses envies de couscous n’hésite pas à couper à travers des coupe-gorges. Sans compter que ce besoin lui a donné un teint couperosé du plus mauvais goût.
7. Enfin, quand tu le sentiras près à couler, couvre le d’injures. Laisse tomber le couperet et jette le dehors à coup de coude, et de coups de pieds. N'oublies pas de lui rendre son couvre lit et les couches culottes de ta nièce que tu auras pris soin de défaire sur couchage préféré..
Voilà ma couguar préférée, te voici libre de créer un couple plus coulant, que dirais-tu d’oublier la couperose de ce coupe jarret ? Allez bisous ma cousine
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Écoute chuchoter la ballerine
Elle ne fait que penser à ses rêves
Oubliant la décence, elle fulmine
Dans ce décor somptueux, elle s’élève.
Mais une ombre obscurcit son regard
Son cœur est amer, car on l’a flouée
Trop de sous-entendus parlent de Bernard,
Mais en sa présence, nul ne veut parler.
Elle n’est plus une étoile de l’opéra
Il n’est plus sage à son âge de rêver
Le bellâtre n’était qu’un scélérat
Elle part à la campagne pour l’oublier.
Maridan 18/03/2017
Sujet proposé par : http://miletune.over-blog.com/tag/les%20sujets/
et par : http://ghislaine53.eklablog.com/atelier-de-ghislaine-c28669842
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http://chezassoulawarda.canalblog.com/
Éveil à la vie
Ce matin, il a entendu son réveil
Et comme lui, la nature s’éveille.
Sur un abricotier, un joli bourgeon
Et près du feu, son ami le forgeron.
Sa femme porte une robe verte
Qui le distrait et cause sa perte.
Car cruelle est la nature
Pour les êtres immatures.
Telles les fleurs issues de la neige, frêles crocus,
L’homme a vu partir sa belle avec le beau Marcus !
Les yeux dans le vague, il admire la douceur
De cette journée sans grosse chaleur.
Il chasse sa tristesse au jardin
Et en oublie aussitôt son chagrin.
Quelques jolis narcisses jaunes
Finiront piétinées par la faune
Et avec elles s’envolera sa peine
Comme toutes ses pensées vaines.
Car à quoi bon se lamenter
Quand tout autour, la vie se met à chanter
Il écoute le vent qui murmure
Bois l’eau qui coule si pure
Au fil des jours les couleurs reviennent
Et il sort danser une valse de Vienne
Maridan 14 mars 2017
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1er sujet - Liste de mots :
Hurler – jouer –vivace –cloche – professeur – circonstances – fenêtre – ange – écouter – calepin
2ème sujet :
Si possible associer ces mots au thème de l’espoir
Elles ont réalisé les sujets de l’atelier N° 4
Arlette : https://pelagie46.wordpress.com/2017/03/07/chez-maridan-3/
Ghislaine : http://ghislaine53.eklablog.com/defis-et-ateliers-tout-en-1-a128655048
Je vous en remercie. Bonne journée
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Je vous invite à découvrir ce qui se cache derrière chez moi. Une nature encore intacte, préservée des promoteurs de tous poils qui aimeraient bien raser tout cela pour profiter du front de mer. Dieu merci la Direction du Littoral veille au grain. Découvrez mes photos sur mon autre blog http://la-route-des-reves.blog4ever.com/articles/villeneuve-les-maguelone
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Merci à mon amie Françoise pour cette jolie pendule. Son blog : http://imaginair.blog4ever.com/horloges-etou-calendriers-saint-valentin#message_1933377899
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Ma chère mamy,
Si je prends la plume aujourd'hui c'est pour t'écrire ce que je n'ai jamais osé te dire. Tu es ma force, mon cœur, la citadelle où je me suis toujours réfugiée dans les heures sombres passées à l’ombre d’une maman trop belle, qui me voyait comme un vilain petit canard, et d’un papa très amoureux d’elle et qui calmait ses nerfs en me fouettant, pour des raisons futiles et souvent injustes, et qui après le châtiment venait sécher mes larmes en m’assurant qu’il m’aimait.
Toutes les images que j’ai de toi sont comme des bonbons goûteux qui fondent dans la bouche en distillant le bonheur ineffable de la douceur, aujourd’hui disparue. Je revois ta peau immaculée, si douce au toucher, tes grands yeux sombres où j’aimais me plonger tant le regard qu’ils posaient sur moi était emplit de tendresse, ta main légère qui caressait mes cheveux les après-midi passés à tes pieds. Toi tu détricotais les jolis pulls au point d’astrakan, que tu réalisais pour mon frère et moi, devenus trop petits, et moi, j’enroulais au fur et à mesure la laine autour de mes poignets. Bientôt cette laine ferait un nouveau pull à ma taille et avec un motif différent.
Ces moments-là sont inscrits dans ma mémoire et en mon âme comme des pierres précieuses que je ressors sans les heures difficiles de ma vie d’adulte. Et puis, il y a ces moments magiques où nous partions toutes les deux pour la Sauvain où tu louais une école désaffectée. Il y avait la voisine, ton amie Marie-Lou chez qui j’allais, chaque matin, chercher le bon lait frais tiré du jour. J’y voyais son fils, plus grand que moi, qui me confectionnait de jolies poupées dans les épis de maïs géants qui n’avaient pas besoin, à cette époque, des cochonneries de MONSANTO.
Il y avait nos courses folles sur des vélos sans freins avec lesquels nous dévalions les routes à toute vitesse pour finir, bien souvent, dans les fourrés d’orties. Le soir, toutes les familles se retrouvaient chez l’institutrice, la seule du village à avoir un poste de télévision. Cette lucarne en noir et blanc nous fascinait. Nous rentrions après Pimprenelle et Nicolas et ce bon gros Nounours qui nous souhaitait une « bonne nuit les petits ».
Une fois à la maison, tu me servais un grand bol de soupe bien chaude et puis tu me couchais dans la chambre sous l’énorme édredon de plumes en satin rouge vif qui, en à peine cinq minutes, chassait le froid de l’hiver. Tes lèvres se posaient sur ma joue avec tant de douceur que je m’endormais aussitôt, heureuse et épanouie à l’idée qu’au matin, tu serais encore là, tendre et aimante et ton amour m’envelopperait à nouveau.
Tout cet amour que j’ai reçu de toi m’a nourrit, éduqué et il m’a transmis la force de vivre malgré tout à moi, l’enfant silencieuse.
Toi, tu étais née Esther, mais un monstre avait décidé de faire disparaître les gens comme toi, aux cheveux trop noirs, aux yeux trop bruns. Des voisins, malgré le danger que cela représentaient pour eux, t’ont aidée à t’enfuir, avec tes deux enfants mon père et sa sœur, et à échapper à la rafle du Vélodrome d’Hiver qui rassembla treize mille Juifs parisiens de 2 à 60 ans, seuls quelques dizaines en sont revenus. Tu as échappé à la chambre à gaz en devenant Suzanne. Mon père, lui a épousé une jolie blonde aux yeux bleues et je suis née de ces deux-là.
Ton fils a rejeté ta religion pour devenir enfant de cœur. Puis il a surpris le curé dans des ébats crapuleux avec une trop jeune fille. Alors il est devenu athée et m’a transmis sa seule croyance :
‘Crois en l’homme mon enfant, c’est la seule religion qui ait du sens, tout le reste n’est que foutaise.’
Un jour, tu as disparue de mon horizon. Moi j’étais à l’hôpital et je n’ai pas pu te dire au revoir. Tu es devenue mon ange gardien et suis retournée, seule à mon enfer quotidien. Mais à chaque fois que le goût de vivre venait à me manquer, tu étais là, me tenant la main, me conduisant au ruisseau avec des coquilles de noix qui devenaient grâce à ton habilité des voiliers au long cours. Tu m’as donné l’envie de vivre malgré tout, d’écrire, de raconter. Chaque histoire qui naît sous ma plume, je te la dois. Ma chère, ma précieuse mamy. Je t’aime aujourd’hui encore plus qu’hier car tu as la saveur des bonheurs disparus, mais oh combien présentes !
Il me reste encore un peu de chemin avant de te rejoindre, de te revoir, mais quel bonheur lorsque le moment sera venu et quelle fête nous ferons alors. Allez mamy chérie, il me faut te laisser à présent, car d’autres histoires m’attendent et là figures-toi que je passe un temps fou sur les illustrations de mes derniers contes. Je t’aime ma chère mamy à bientôt.
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