• Bonjour les amies,

     

    Je souhaite organiser un concours d'écriture. Pour ce faire, j'aurai besoin de vos conseils en matière de cadeaux. Comme vous le savez sans doute, je crée des bijoux, des cartes en scrapbooking, et des textes. Alors à votre avis, quels seraient les prix les plus motivants pour ce concours.

    1) Des parures de bijoux,

    2) Des lots de cartes pour toutes occasions,

    3) La mise en page et la publication des textes qui concourent dans un recueil

    4) Un mix de tout cela

    Je compte sur votre aide pour savoir quels lots seraient les plus motivants. Toutes vos suggestions seront les bienvenues. Par avance, je vous en remercie

    Bisous

     

    Maridan 30/10/2017

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  • L'atelier 48 chez Ghislaine

    photo ; Aniezka Lorek

     

    A trop vouloir paraître, bien des gens oublient d’être. Se voir dans les yeux des autres  n’est pas souvent ce que l’on est vraiment.

    Est-ce pour cela que certains se mettent à déraisonner ? Ils se perdent derrière des façades qui les emprisonnent. Et puis un jour, tout leur corps les lâche. Plus de bras ni de jambes. Ils s’en vont au gré du vent comme des feuilles d’automne.

    L’ombre qui les retient prisonniers devient de plus en plus sombre et profonde. Même le chant de l’oiseau au printemps ne peut les ramener à la vie. Les étés se suivent et se ressemblent, mais la vie les déserte.

    Un jour, leurs yeux s’ouvrent à la suite d’un choc émotionnel, ou d'un cancer ou autre et l’hiver de leur vie est là !

    Est-ce pour cela qu’ils doivent baisser les bras ? Je suis certaine que non ! La vie est un bien précieux dont il faut goûter tous les fruits, sans ce préoccuper de ce que les autres pensent de nous. L’important c’est d’être et d’aimer ce que l’on est, car sinon comment aimer les autres ?

     

    Maridan 19/10/2017

     

    L'atelier de : Ghislaine

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    Défi 40 de Mil et une

    Il y a bien longtemps, j’étais un très vieux chêne. Mes racines plongeaient profondément dans le sol et me liaient à mes congénères. Grâce à cela, nous pouvions communiquer ensemble, nous soigner les uns les autres et la forêt était notre famille. Au fil des siècles, j’ai vu les hommes devenir de plus en plus nombreux et prendre de plus en plus de place.

    Un jour, la lune est venue éclipser le soleil et le cauchemar a commencé. Un chamane leur a dit qu’il fallait couper des arbres pour produire des légumes et nourrir leurs familles. Alors, ils se sont mis à détruire nombre de mes frères et petit à petit la forêt s’est clairsemée.

    Je me rappelle la voix de baryton du barde qui célébrait avec fougue le massacre de mes amis. Ce vieux filou à la barbe blanche et aux cheveux poivre et sel, pour une raison que j’ignore, déclara que je devais disparaître, moi aussi.

    Une fée de mes amies empêcha ce drame en me transformant en un homme de bois attaché solidement au sol de ma douce forêt. Devant ce miracle, les hommes s’agenouillèrent devant moi et le barde fut exclu de leur tribu. Il déploya avec force toute sa diplomatie, mais ne réussit pas à se soustraire à son châtiment.

    Après son départ, le souffle salvateur du vent vint me caresser et renforcer mon aura. Mais mon feuillage et mes branches me manquaient terriblement. Heureusement, mon système racinaire avait survécu à ma métamorphose et je pus ainsi éviter l’exil qui m’aurait détruit aussi sûrement que l’abattage. Mes amis me transmirent un peu de leurs forces et renforcèrent mon âme qui se serait perdue sans eux.

     

    Aujourd’hui, mes vieux compagnons font parfois preuve de jalousie devant l’adoration que me portent les hommes. Cependant, ce matin, après des siècles, j’ai senti l’éclosion d’une feuille. Et vous savez quoi ? Cela m’a rendu follement heureux.

     

    Maridan 3/10/2017

     

    Le blog de Mil et Une : http://miletune.over-blog.com/

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  • Aniezka Lorek

    J’ai si longtemps rêvé d’amour

    J’espérais que cela me vienne un jour

    C’était ce qui me tenait debout

    Rêver, jour et nuit, malgré tout

     

    Et puis une voix de velours

    Me l’a promis pour toujours

    Usant envers moi de tendresse

    Me noyant sous la richesse de ses caresses

     

    Petit à petit le monde m’a dévoilé sa beauté

    Dans les bras tendres de mon bien-aimé.

    Il m’a appris qu’avec de la volonté

    On pouvait absolument tout surmonter

     

    Alors, l’espoir est revenu

    Et depuis notre vie continue

    Plus besoin de grimoire enchanté

    Pour inventer une vie rêvée.

     

    Aujourd’hui, bien planté dans le présent,

    Je savoure chaque instant

    Près de l’homme de ma vie

    Et cela me ravit

     

    Maridan 2/10/2017

     

     

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