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Atelier 51 – janvier 2018 chez Ghislaine
Giovanni Bragolin
Un beau jour maman nous a dit que tu étais parti. Nous ne savions pas vraiment ce que cela voulait dire, mais ton absence au cours des jours qui suivirent fut si forte que nous en embrassâmes la douleur intense, inexorable. Le temps a passé, mais pas la souffrance. Pendant quelques mois nous avons dû supporter la compassion des uns et des autres. Nous avons fini par partir, pour ne plus capter leurs regards. Mais la maison a fini par nous manquer.
Maman a pris la décision de revenir dans la maison des jours heureux. Trouver un autre chemin de vie n’a pas été facile, mais nous ne voulions plus nous perdre dans la noirceur de ta disparition. Finalement, c’est maman qui nous redonna un peu de sérénité, en nous offrant un petit dalmatien pour Noël. Le lendemain, la douleur avait disparu.
Ce matin, « la nouvelle est arrivée » tu es de retour. Les hommes de cinquante ans ont parfois besoin de se prouver qu’ils peuvent encore séduire, mais maman et nous avons fini par te manquer. Maman a pardonné, nous aussi. Les enfants aiment c’est tout, ils ne comprennent pas toujours les grands, mais ils font avec.
S’il te plaît papa ! Ne pars plus.
Maridan 13/01/2018
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Commentaires
Un tres beau texte , bravo .
Bonne soirée
Merci Jazzy, très touchée par tes mots. Bises