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1er sujet : écrire un lipogramme sans i
2ème sujet : écrire un texte sous la forme qui vous convient avec pour thème la vérité
3ème sujet : ronde de mots :
Sauvage, liberté, barque, hasard, hostilité, potager, chaussures, bouteille, histoire, bracelet
Ils ont répondu aux défis de l'atelier N°10
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L’amour pour seul horizon
Derrière les amoureux, un beau ciel bleu. Issue du peuple des fées, Blanchette a dû fuir pour échapper à la mort de son amour. Le trou perdu, où ils se sont cachés, les comble de bonheur. Tout autour d’eux, ses amis les papillons ne l’ont pas abandonnée. Ils volent et caracolent comme une bénédiction du sentiment qui les lie. Parfois dans un sursaut, la petite fée est prise d’une folle envie de voler, mais pour pouvoir avancer vers son amour, elle a dû renoncer à ses ailes. Elle a préféré partir du pays des fées. Aujourd’hui à défaut de voler, elle a appris à marcher. De toute façon, la vie sans Bruno l’aurait empêchée de respirer. Il est son ciel, sa terre et son oxygène.
Il l’avait conquise avec quelques mots simples : « Si je pouvais réaliser mes rêves, je demanderais aux fées de m’accorder ta jolie main » son chien avait aboyé avec frénésie comme s’il lui disait que lui aussi était d’accord avec lui. Même son petit chat gris, très bon chasseur, avait abandonné l’oiseau qu’il pourchassait pour venir se frotter aux jambes de Blanchette. Lors de la migration annuelle des elfes, Bruno avait fait part de son espérance au roi des elfes, mais celui-ci l’avait chassé de son royaume. À présent, les deux tourtereaux s’en moquaient, car leur bel amour valait bien tous ces sacrifices.
Maridan 17/05/2018
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Merci aux participants de l'atelier N° 9, vous pouvez découvrir leurs textes en cliquant sur leurs noms.
1) exercice : Ecrire en 10 minutes ce que vous inspire cette photo.
2) Avec les 5 mots et les 5 verbes suivants, composer un texte. Vous avez la possibilité de ne pas tous les utiliser : bleu, peuple, mort, trou, sursaut, voler, avancer, partir, marcher. respirer.
3) même exercice avec les mots suivants : chien, oiseau, chat, migration, espérance, et la phrase suivante : "Si je pouvais réaliser mes rêves ……. "
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Mon cher et si tendre amour
A t’attendre, je me suis desséchée
Louis est passé me faire la cour
Inutile de te dire que j’ai foncé.
Caresser son corps d’athlète,
Introduire ma langue dans sa bouche
Et j’ai senti mon cœur faire la fête.
Ulcéré, tu l’es de voir ma jolie touche.
Seulement c’est trop tard !
Et je file avec mon motard.
Maridan
Pour découvrir le blog c'est ici : http://leblogdelenaig.over-blog.com/2018/05/malicieuse-mot-n-7-pour-le-jeu-des-acrostiches-en-attendant-jill-lenaig.html
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1er sujet : Ronde de mots :
statue, espérance, robe, livre, détester, aventure, baromètre, chat, hurlement, justicier.
2ème sujet : écrire une poésie à partir de cette image
Cette semaine, personne n'a relevé les défis de l'atelier N° 8
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Elle observait l’individu passablement énervé qui lui faisait face. Elle n’allait pas perdre son temps à jouer les compréhensives. Depuis des années elle le laissait rêver, tirer les manettes pour ce maudit projet qui lui avait coûté tous leurs sous et au final ils se retrouvaient, tous les deux, traités de bandits par les journaux à scandales et autres vilipendeurs.
Lui, pas du tout intimidé par la meute de journalistes affamés de ragots, déçus de ne pas le voir penaud devant leurs accusations, les regardait comme le ferait un psychiatre devant des fous dangereux.
Finalement, il allait encore s’en sortir. Elle remonta dans la voiture et prit le chemin du retour. Elle avait fait ses bagages et elle laissait son escroc se débrouiller seul face à la justice. Elle avait décidé de reprendre une vie ordinaire.
Maridan 5/05/2018
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L’aube s’est levée sur les étangs teintés de rose et d’orangé. Assise au bord de l’eau je contemple avec ravissement les camaïeux de bleus qui illuminent l’eau sur laquelle flottent les barques des pêcheurs.
Postée là depuis plus d’une heure, le soleil s’est levé. J’ai posé mon chapeau de paille jaune sur mes cheveux. Je atèle à la composition de mon tableau. Avoir un beau panorama ne suffit pas. Je prépare mes couleurs sur ma palette. Une aigrette blanche s’est posée près de moi. Je la vois jouer avec une avocette élégante. Je pose un peu de noir et de blanc pour intégrer les deux volatiles à mon œuvre.
Il commence à faire vraiment très chaud, je ne vais pas tenir longtemps. J’ai voulu emmener mon amie avec moi, mais sans son appareil photo, elle s’ennuie. Le temps vire au gris, il est temps de rentrer à la maison.
Maridan 3/05/2018
Le blog de : Ghislaine
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Les années ont passé. Face à son miroir, elle sait que le temps a fait son œuvre. Inutile, pense-t-elle de rechercher un nouvel homme, sa beauté s’est envolée. Elle passe sous les voûtes du presbytère sans s’apercevoir que quelqu’un la suit.
Lui ignore pourquoi il a décidé de suivre cette femme sur le retour. Elle semble lasse, fatiguée de vivre. Cependant, il y a quelque chose chez elle qui l’attire irrésistiblement. Son visage vient de prendre un air dur. Il aimerait lui faire un joli cadeau, redessiner un sourire sur son visage.
Sa peau claire lui semble douce. Elle a quitté l’église et se dirige à présent vers une petite maison en briques rouges. Rapidement il s’approche d’elle et lui pose une main légère sur l’épaule.-
- Madame, s’il vous plaît ! La brûlure d’une gifle a interrompu ce qu’il s’apprêtait à lui dire. Etonnée, elle le dévisage et il éclate de rire.
- Sonia ! Incroyable, je ne t’avais pas reconnue.
Vingt ans, c’est le temps qui a passé depuis sa précédente paire de claques. Chic, il espère ben rattraper le temps perdu.
Maridan 2/05/2018
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1er sujet : liste de mots :
années - temps - rechercher - voûtes - cependant - dur - cadeau - douce - maison - brûlure
2ème sujet :
placer la phrase suivante dans un texte : "Durant les années de son enfance au royaume du Doriah, Turin fut pris en charge par Melian, même s'il ne la voyait que rarement" phrase extraite du livre "les enfants de Hùrin"
Merci aux amies qui ont répondu au sujet de l'atelier 6
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Aniezka Lorek
Marie-Louise avait une belle apparence, lorsqu’elle prenait place dans une file de supermarché, tous les hommes l’imaginaient jouissant sous leurs caresses. Cela avait souvent créé des situations inextricables.
Elle avait un bon métier, assistante de direction dans une entreprise du CAC40. Elle était tenue au secret et pour bon nombre des secrétaires de l’entreprise, elle était la maîtresse du patron.
Au début, elle ne cessait de leur dire que c’était faux. Louis, son patron avait fini par lui dire d’ignorer toutes ces fouines qui n’auraient pas demandé mieux que de s’allonger devant lui. C’était inouï tout de même de devoir toujours se justifier.
Elle se rappelait ses débuts avec son boss, un bureau étriqué dans un boui-boui crasseux. Pour son premier million d’euros, il lui avait offert un Louis d’or et ils avaient emménagé dans un magnifique bureau place des Ternes à Paris. Ils s’étaient réjouis ensemble de cette ascension fulgurant. Ce que ses collègues ignoraient c’est qu’elle était gouine et que son boss était juste son meilleur ami. Relevant la tête, elle fut éblouie par la beauté de ces nouveaux locaux. Elle entra dans le building de verre la tête haute avec un air réjouit sur sa jolie bouille.
Maridan 4 avril 2018
Le blog de : Ghislaine
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Illustration : Lee Jeffries son blog :http://leejeffries.500px.com/
Cette histoire, bien pâlotte, aurait pu être comique si ma cousine adorée, cette pauvre sotte, ne s’était pas retrouvée embarquée dans un hôtel sinistre par un individu sans scrupule. Elle n’avait cessé de me dire de ne pas craindre un coup tordu de son chéri, mais je savais de source sûre qu’il était capable d’inventer n’importe quoi pour la séduire cette idiote, et plus j’insistais, plus il protestait de son innocence et de son amour pour elle. Il lui disait que je manquais de jugeote. Mais j’étais plus malin que ce coyote, et à chaque fois que nous nous rencontrions, je le laissais papoter à loisir et raconter ses âneries.
Je savais que tôt ou tard, ma cousine finirait par le voir tel qu’il était un mec sans panache et sans envergure. Malheureusement, il n’en fut rien et elle épousa ce despote, qui l’abandonna dans une paillote sur une plage sans charme à Mayotte.
De retour en France, elle sombra dans le désespoir et disparu de nos vies.
Maridan 3/04/2018
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Sujet :
Ronde de mots : dernière - bruit - châle - bêtises - crocheter - migrateur - père - tambouille - capitaine - relative.
à vous de choisir une image pour illustrer votre texte.
Liste des participantes à l'atelier N° 5 et liens vers leurs blogs :
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Illustration : Aniezka Lorek
Ce matin-là était à nul autre pareil, lorsque elle s’était levée, elle avait eu envie de sortir. Profiter de la nature était une passion pour elle et elle en profitait dès qu’elle le pouvait.
Le champ derrière sa maison était couvert de coquelicots. Cela lui rappela un poème qu’elle avait lu dans un livre. Il y était question d’une statue qui, à la suite d’événements divers, laissait l’inquiétude la gagner et se retrouvait prisonnière au cœur d’un champ de coquelicots rouge sang.
Surgissant de nul par, un arbre pousse à côté d’elle, tend ses branches et entoure son corps de pierre. Puis apparaissent deux yeux d’un vert étincelant. D’une voix douce empreinte de véracité, il se met à lui parler :
- Pourquoi as-tu accepté ce corps de pierre ? En toi, je sens de la sauvagerie, une envie éperdue de vivre, d’embrasser ce monde. Et tu es posée là, tel un mur de béton sans cœur et sans âme.
A ces mots, elle a repris son corps de chair et de sang et elle s’est penchée pour embrasser l’homme arbre.
Elle s’est lancée dans la peinture et la sérigraphie. Et savez-vous quel est le sujet principal de ses estampes ? Et bien c’est elle et son homme arbre.
Maridan 21/03/2018
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Illustration : Aniezka Lorek
1er sujet :
Ecrire un texte à partir de cette photo
2ème sujet : Ronde de mots :
Coquelicots, Livres, Statue, événements, inquiétude, véracité, sauvagerie, éperdue, mur, estampe
Merci aux participantes de l'atelier N° 4. Je vous invite à découvrir leurs textes sur leurs blogs :
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Gros matou observe le monde accroché à son caddie. Il en a assez de plaire à tout le monde. Lui ce qu’il veut c’est le pouvoir. Celui d’acheter sa délicieuse pâtée, sans attendre la venue de la quatrième bonne.
Il faut dire que pour sa maîtresse chérie, les domestiques doivent être résolues à faire le bonheur de son Matou.
Dans la hiérarchie des chats il est en haut de la pyramide. Avec sa maîtresse il utilise des trésors de séduction. Grâce à cela, lorsqu’elle l’a vu chez l’éleveur, elle a eu un véritable coup de foudre.
Il a bien tenté de s’’échapper, mais après trois jours à sucer des ossements sans goût, il avait repris le chemin de sa maison. Depuis impossible de sortir sans elle. Penché sur son mini chariot, il sourit à l’idée qu’enfin, c’est lui qui choisit son menu.
Maridan 14/03/2018
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1er sujet - Ronde de mots :
plaire - pouvoir - quatrième - résolues - pyramide - séduction -foudre - ossements - maison - impossible
2ème sujet écrire un texte à partir de cette image
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Tout commence dans ce beau pays
Nouvel environnement, nouveaux amis
Ce sinistre lieutenant riant d’être devenu père
Des histoires emportées par le vent dont on ne parle plus guère
Chroniques de la haine ordinaire issues d’ennemis
Cachés dans les ténèbres et puis la maladie
Un gardien de prison, et ma lente agonie
Et puis ces notables et leur spéciale cérémonie.
Quand j’ai vu ces papillons collés sur l’abat-jour
J’ai compris que ma vie prenait un nouveau tour
J’ai renoncé à être brigand pour d’autres rivages
Et depuis j’écris une multitude d’ouvrages
Maridan 14/03/2018
Merci à celles qui ont répondu à ce défi. Vous pouvez lire leurs textes ici :
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Je venais de fêter mes vingt ans. À l'aube de mon printemps, je découvrais que la vie n’était pas un long chemin bordé de roses, mais plutôt de ronces et d’épines. En premier lieu, ma copine venait de me larguer comme une culotte usagée et elle s’était collée à mon meilleur ami devant tous nos potes.
Quand je l’ai compris, j’ai su que plus jamais on ne me ferait du mal. J’ai donc mis mes sentiments à la poubelle, car pour venir à bout de ma colère, autant ne plus rien ressentir.
J’ai inspiré un grand coup et je me suis dirigé vers sa meilleure amie, celle qu’elle considérait comme sa petite sœur. Pendant les deux ans qu’avait duré notre relation, Lucie était souvent de nos sorties et je savais que je lui avais tapé dans l’œil. Ce jour-là, j’ai sorti le grand jeu. Lorsqu’enfin elle m’est tombée dans les bras, je l’ai vu pleurer.
J’avais beau m’être interdit d’aimer à nouveau, je n’ai pas vu arriver cette déferlante sur moi. Gagner une bataille, c’était fait…
Agnès m’avait lancé un regard empli de haine quand j’avais basculé Lucie dans mes bras au son d’un rock endiablé. Mais en vérité je m’étais fait avoir comme un bleu. Car trente ans plus tard, c’est encore elle qui est accrochée à mon bras.
Maridan 28/02/2017
Woman in love de Barbra Streisand
Le blog de : Ghislaine
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La langue française
Tu m’as bien bercée
De toi, je me suis nourrie
Et te voici sacrifiée
***
A toi
C’est tes yeux qui m’ont sauvée
Me ramenant dans la vie
A eux, je me suis liée
Ils m’ont conduite jusqu’ici
Ta bouche a dit les mots doux
Ceux qui m’ont sauvée de tout.
Moi, je n’ai pas réussi
A te délivrer de lui
De son dédain paternel.
De ton odieuse mère
Au joug si peu maternel.
Oublis leur cœur de pierres
Je t’aime plus que ma vie même
Tu es un homme admirable
Je te dédis ce poème
Toi, mon époux adorable
Quand mes yeux se fermeront
Je ne veux pas que tu pleures.
Un jour, nous nous retrouverons
Au pays où règnent les cœurs
Maridan 27/02/2018
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