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Toi ma terre
Toi qui assures ma stabilité
Toi que de tous temps, j’ai aimé.
Toi qui as su me redonner
Le goût de vivre et d’aimer
Toi sur qui je porte mon regard
A chacun de mes coups de cafard
Toi qui éloigne le brouillard
Tu me donnes à nouveau l’espoir
Voir ton ciel qui s’éclaire
Entendre couler tes rivières
Naviguer sur tes océans
Toi, seule au milieu du néant
Toi qui nous donnes à manger
Toi qui qui sait nous faire rêver
Toi qui ne réclame jamais rien
Et pour qui nous sommes des vauriens
Ma chère Gaïa, je t’aime au-delà des mots
Pour la grandeur de ton monde si beau,
Pour la fraîcheur de tes bois et forêts
Que certains veulent raser
Je sens gronder depuis quelques temps ta colère
Je vois un peu partout se lever l’enfer
De tes inondations qui lavent tout
Et laissent les humains à genoux
Mais ce sont toujours les mêmes malheureux
Qui pâtissent des désordres des nantis chanceux
L’homme semble avoir décidé de d’anéantir
Moi, j’espère partir avant de te voir mourir
Oeuvre de Siudmak
Maridan 22/04/2017
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Je navigue dans les limbes où je me perds à force de douleurs. Attendre en vain une délivrance qui ne vient pas. Obtenir un accord pour une fuite libératrice. Mais notre patrie aime les martyres et se moque bien de soulager les maux. Seul l’appât du gain compte !
Que faire quand le quotidien est un enfer ?
Liberté… Tu parles ! Certains s’élancent dans la nuit et se jettent du haut d’un pont en un vol ultime. Ils se libèrent tel des oiseaux et se fracassent en une seconde fulgurante. D’autres avalent des barbituriques qu’ils mélangent à de l’alcool pour un shoot ultime qui parfois tourne mal et les laisse emmurés vivants dans u corps immobile mais qui conserve ses douleurs doublant leur calvaire de la souffrance de leurs proches qui culpabilisent de n’avoir rien pu empêcher, de n’avoir pas compris.
La France se prépare à élire son futur président, mais qui choisir quand même les scélérats sont autorisés à se présenter ? Et puis, ils ne vont tout de même pas priver leurs petiots copains de l’industrie pharmaceutique, de la médecine privée, de leurs jolis bénéfices. Car on le sait bien, les nuits d’hôpital rapportent gros et que dire de toute leur chimie qui nous empoisonne ?
La France des lumières est dans l’ombre et le scrutin qui approche me laisse un goût de bile. Je me rêve anarchiste, en haut de barricades pour renverser ces vautours, mais le courage… Je ne l’ai plus. Bien trop lasse !
Egalité des chances disent certains d’entre eux, mais pour qui ? Les nantis… Ou le môme de banlieue au teint trop basané, à la maman voilée, ou en boubou, au papa à la peau noire, jaune ou rouge ? Eux, la fraternité, ils connaissent. Ils la vivent au quotidien et savent bien comment faire pour que cela fonctionne, mais qui leur demande de l’aide ? On te colle des plans quinquennaux qui ne servent à rien qu’à lustrer les images de certains notables. Au cœur des cités des blacks, blancs, beurres ont appris à s’aimer, à partager leur misère. Certains réussissent à s’en échapper pour mieux y revenir et servir d’exemple à ceux qui n’ont pas eu leur chance. Leur sacerdoce n’est pas vain, puisqu’ils tirent derrière eux des mômes avides de réussir, eux aussi. Envers et contre tous les politiques, ils parviennent de plus en plus à générer des vocations.
Nombre de mes relations me disent que mes propos tiennent de l’utopie. Ils ont tort !
Mon cœur est vaste comme l’univers et j’aime tous les êtres humains quelle que soit leur couleur, leur religion ou leur nationalité. Pour moi, nous sommes tous les enfants de notre monde. .Je garde l’espoir que l’amour que je distribue contribue à tisser une chaîne qui ne rompra pas. Elle survole le dépotoir des idées nauséabondes que diffusent certains de nos élus. Ces aspirants au pouvoir voudraient faire de notre monde une terre de cataclysme, mais je n’ai que faire de leur violence et je sais que nous sommes légions à bâtir cette chaîne de lumière. Nous sommes une multitude à prôner l’amour de l’autre et la tolérance.
Alors dimanche, votez utile, votez pour bâtir et pas pour détruire.
Maridan 21/04/2017
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Les textes de l'atelier N°6 :
Nathie13or :
http://nathie13or.eklablog.com/pessimiste-anais-a129516338
Ghislaine :
http://ghislaine53.eklablog.com/atelier-no-6-chez-maridan-a129449586
Les mots à placer cette semaine :
liberté, égalité, fraternité, sacerdoce, utopie, vaste, espoir, dépotoir, monde, violence
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http://quaidesrimes.over-blog.com/2017/03/defi-n-des-croqueurs-de-mots184.html
phrase du début :"Je ne sais pas trop par où commencer". Philippe Claudel - Les âmes grises.
Phrase de fin : "Car c’est la suite de l’histoire qui importait. Et ils étaient d’accord pour l’écrire ensemble. " Guillaume Musso – l’instant présent
"Je ne sais pas trop par où commencer".
Faut-il tout dire en vérité ?
Je suis bien loin de le penser
Car chacun a ses propres secrets
Cela a commencé par une histoire d’amour
Celles qui après vous avoir rendu heureux
Vous laissent un goût de cendres et le cœur lourd
Celles qui mettent en vous une douce chaleur
On se croit alors maître du monde
Les heures deviennent des secondes
On est emporté comme dans une ronde
Avant de plonger en des eaux trop profondes
Mais aujourd’hui, après bien des déboires
Ils ont décidé de renouer avec l’espoir
Ne plus se laisser abattre à coup d’idées noires
Ouvrir leurs cœurs et leurs yeux pour tout voir.
Car c’est la suite de l’histoire qui importait
Pas les aléas nauséabonds du passé
Ils étaient d’accord pour l’écrire ensemble
Et à cette belle idée leurs mains jointes tremblent
Maridan 20/04/2017
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Courage mon amie, te voilà face à face avec ce cochon, coupable de couardise. Les coups bas, de ce couard sont nombreux. Mais toi, ma couleuvre, au lieu de rester couchée sous ta couette à couiner, je ne sais pas moi, coupe-lui ses coucougnettes Tu brules ses coussins. Ce couillon mériterait bien quelques coupables vengeances. J’ai quelques idées à te soumettre pour calmer ton courroux :
- Tu lui couds les jambes de ses pantalons,
- Coupe-lui les cheveux pendant qu’il dort,
- Invite un coupe-jarret à lui péter quelques couronnes.
- Prépare-lui un court-bouillon infâme.
- Laisse ce coureur te faire mille courbettes pour se rattraper.
- Instaure un couvre-feu, pour qu’il apprenne la courtoisie, lui qui a coutume de te trahir et qui pour couvrir ses envies de couscous n’hésite pas à couper à travers des coupe-gorge. Sans compter que ce besoin lui a donné un teint couperosé du plus mauvais goût.
- Enfin, quand tu le sentiras près à couler, couvre le d’injures.
- Laisse tomber le couperet et jette le dehors à coup de coude, et de coups de pieds et n’oublie pas de lui rendre son couvre lit et les couches culottes de ta nièce que tu auras pris soin de défaire sur son couchage préféré.
Voilà ma couguar préférée, te voici libre de créer un couple plus coulant, que dirais-tu d’oublier la couperose de ce coupe jarret ? Allez bisous ma cousine.
Maridan
Le blog de Ghislaine : http://ghislaine53.eklablog.com/
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Ma chère Solène, tu me vois désolé de ne pas soliloquer avec toi. Etre une solliciteuse n’est pas la solution à ta solitude. Demande moi de faire les soldes avec toi, de t’accompagner à tes cours de solfège, par solidarité, je le ferai. Même si tu le sais mon métier de soliste m’a appris à très bien vivre en solo.
Toi, tu te poses en soldat, tu es devenue solitaire, car tu imposais aux autres la solidarité qui est ton crédo à toi. Je ne vais pas solutionner tous tes problèmes, mais agissant comme tu l’as fait avec tes amis, tu as perdu ta solvabilité. Aucun d’entre eux ne te prêtera un sou pour te sortir de cette mauvaise passe. Je te le dis solennellement et pour la dernière fois. Tu te rêvais à la tête d’une soldatesque luttant contre la misère. Tu n’es plus solvable dans ce rôle.
Moi, je veux juste t’inviter à déguster une bonne sole, après une jolie balade à solex dans notre chère Sologne. Cesse de me solliciter pour un oui ou un non. Je ne suis plus dupe. Je suis le seul ami solide qui te reste. .
Maridan 13/04/2017
Merci à Ghislaine pour cet atemlier passionnant. son blog : http://ghislaine53.eklablog.com/
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1ère partie du texte :
http://www.maridan-gyres.com/defi-22-de-la-fee-capucine#message_1933396970
Le ferry vient d’arriver à Olbia. Elle descend avec sa valise et demande à un taxi sur le port de la conduire à la petite maison qu’elle a réservée au bord de la mer. Après dix minutes de route, le chauffeur stoppe au bout d’un chemin cahoteux.
Elle fouille dans son sac et découvre avec angoisse que son portefeuille a disparu. Son émancipation commence mal. Elle rentre dans la maisonnette, ouvre sa valise et sort son chéquier, qu’elle avait pris la précaution de cacher dans le double fond de son bagage. Elle paie le chauffeur et lui demande dans son italien précaire comment déclarer sa perte aux autorités.
Après avoir obtenu ses réponses, elle prend le temps de s’installer confortablement. Puis elle explore la petite maison et découvre qu’il y a deux jolis vélos en parfait état dans le garage. En outre, comme elle a pris une carte de l’île en arrivant, elle découvre les chemins qui bordent la côte et peuvent être empruntés en vélo.
Après avoir réuni le nécessaire, elle décide de partir pour la petite ville d’Olbia. La balade en vélo est jolie. Toutes les routes sont bordées d’une multitude de fleurs odorantes et forment un écrin divin au bord de mer.
Après une petite heure de route, elle arrive enfin au commissariat. Par chance l’un des carabiniers parle français et c’est donc lui qui prend sa déclaration. Avec gentillesse, il lui propose d’utiliser son téléphone. Elle appelle son amie qui lui promet de faire le nécessaire.
Renseignement pris auprès du policier, elle découvre qu’elle va pouvoir faire du troc avec les touristes, sous réserve de reverser une taxe à la mairie. En sortant, elle sourit à l’homme qui l’a aidé. A son arrivée, elle trouvait qu’il avait vraiment une sale tronche, mais à présent qu’elle le trouve sympathique elle se reproche cette idée préconçue.
Pendant qu’elle attendait son laisser passer, elle a jeté un coup d’œil sur les affiches des personnes en cavale dans l’île. La secrétaire qui lui délivre ses papiers provisoires lui demande si elle en a vu sur le ferry, mais elle lui répond qu’elle n’a vu que la magnifique citadelle qui se dressait sur lîlot rocheux à l’arrivée au port.
Ses papiers en poche, elle se rend au village où elle fait quelques courses de première nécessité. Le soleil se couche lorsque elle reprend la route de sa maisonnette. Elle range son vélo dans le garage, range ses courses et enfin ressort admirer l’horizon qui s’est enflammé. Elle a la sensation d’avoir enfin atteint son but. Pour la première fois de sa vie, elle se sent à sa place. Comme si de tout temps, elle avait été prédestinée à ce lieu.
Jusqu’ici, elle a toujours fait semblant d’être celle que l’on attendait d’elle. Plaire aux uns et autres lui avait apporté son lot de désillusions.
Repue par cet étrange sentiment de bien-être, elle rentre dans la maison et ferme porte et fenêtres. Demain, elle sortira pique-niquer au bord de la mer. L’agent de police lui a parlé d’une jolie plage à une heure de chez elle, et elle a hâte de la découvrir. Elle prépare son déjeuner pour le lendemain et se fait réchauffer une soupe toute prête, car elle n’a pas très faim ce soir. Les émotions lui ont coupé l’appétit.
Après une nuit de repos, elle se réveille en pleine forme. Elle déjeune rapidement et prépare son matériel d’aquarelle, son repas, et deux bouteilles d’eau. Puis elle dépose tout cela dans le panier du vélo.
C’est une agréable journée. Le soleil est déjà haut et elle se régale des paysages qui se succèdent. A un moment, elle voit un panneau qui indique un lac. Et pourquoi pas ! Elle a bien le temps de voir les plages. Ce sera donc une visite au milieu des bois. Après un peu plus d’une heure de route, elle découvre enchantée un paysage idyllique. Elle prend quelques photos, qui lui serviront à terminer son travail à la maison. Puis elle le range dans son sac.
Elle prend son tabouret pliant, prépare sur sa palette les couleurs du paysage qu’elle a sous les yeux, et enfin, elle saisit son pinceau chinois. Rapidement, elle trace les grandes lignes en gris payne. Un peu plus loin sur la droite, il y a un vieux pont romain qui permet de traverser la rivière qui alimente une sorte de piscine naturelle. Demain, elle reviendra peindre l’autre côté du lac. Elle déjeune avec plaisir pendant que ses fonds sèchent. Puis, elle s’allonge et s’endort. Elle s’éveille à seize heures. Il n’y a pas âme qui vive aux alentours. Ravie, elle pose quelques couleurs, trace rapidement les principaux éléments du paysage et une heure plus tard, l’aquarelle est bien avancée. Elle finira chez elle, car il est temps de rentrer.
Sa première journée de liberté a été une magnifique réussite. Elle fixe avec précaution sa feuille sur son support, et range tout son matériel. Elle boit et se remet en route. Il fait bon, un vent agréable balaie son visage. Les odeurs des seringas, des genets se mélangent et l’enchantent. Elle arrive enfin chez elle, fatiguée, mais heureuse comme elle ne l’a jamais été. La liberté a une saveur qu’elle ne connaissait pas et elle sait qu’elle aime cela.
Maridan 4/04/2017
Le blog de Ghislaine : http://ghislaine53.eklablog.com/atelier-no-31-du-1-avril-recap-du-no-30-mots-en-sol-a129156958
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Sujets pour le N° 6 :
liste de mots : fondatrice - espiègle -trou d'eau - endormir - entrée - assurer - moyen - chialer - sexe - croûte
Merci à Ghislaine et Arlette pour leur participation à l'atelier N° 5. Pour lire leurs jolis textes :
http://ghislaine53.eklablog.com/atelier-maridan-no-5-pour-toi-que-j-aime-tant-a129041066
https://pelagie46.wordpress.com/2017/03/22/chez-maridan-at-5-2017/
Merci aussi à mon amie Nathie13or pour le joli tube qui sépare les deux parties de cet article
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"Les vagues de la mer sont moins puissantes, la chaleur du soleil moins incandescente que l’amour d’une maman cygne pour ses petits."
Maridan 31/03/2017
Le défi sur ce blog : : https://giselefayet.wordpress.com/2017/03/21/imagecitation-29/#respond
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La colère d'une déesse
Imaginez une île isolée, immense et irradiant une beauté irréelle. Elle est interdite aux individus indésirables. Peuplée d’indigènes intrépides et insensibles aux idées issues d’autres lieux, ils puisent leur indéniable indolence de leur idéologie.
Isadora, incroyable ingénue, a instauré un dialogue avec l’intemporelle Isis qui est dotée d’une force irrésistible grâce à laquelle, elle récompense les imprécations infiniment respectueuses,, qui sont faites à son statut d’illustre immortelle, mais plus encore les incrustations d’ivoire dont elle est friande.
Isabella, petite indienne intrigante et iconoclaste, se moque des imprécateurs et de leurs incantations qu’ils ingurgitent avec ivresse. Elle invective les indiens insouciants, les insulte, les traite d’ignobles ivrognes inutiles, d’idiots. Cette impétueuse impose ses idées, illustrant ses propos d’images incendiaires.
Isis, inénarrable icone installée sur un iceberg proche, invente avec Igor, un demi-dieu, une punition incandescente idéale pour l’intrépide instigatrice de cette révolte qui impose à sa prêtresse d’ignorer ses injonctions.
Avec un sourire ignoble, Igor implose l’imbécile qui a osé l’inimaginable et qui implorait à présent son indulgence.
Maridan 31/03/2017
http://maridan.eklablog.com/l-abecedaire-pour-les-nuls-a129442638
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http://feecapucine.eklablog.com/atelier-fee-capucine-cou-a129283454
Courage mon amie, te voilà face à face avec cet homme coupable de couardise. Les coups bas, de ce couard sont nombreux. Mais toi, ma couleuvre, au lieu de rester couchée sous ta couette à couiner, je ne sais pas moi, coupe-lui ses coucougnettes. Tu brules ses coussins. Ce couillon mériterait bien quelques coupables vengeances. J’ai quelques idées à te soumettre pour calmer ton courroux :
1. Tu lui couds les jambes de ses pantalons,
2. Coupe-lui les cheveux pendant qu’il dort,
3. Invite un coupe-jarret à lui péter quelques couronnes
4. Prépare-lui un court-bouillon infâme
5. Laisse ce coureur te faire mille courbettes pour se rattraper
6. Instaure un couvre-feu, pour qu’il apprenne la courtoisie, lui qui a coutume de te trahir et qui pour couvrir ses envies de couscous n’hésite pas à couper à travers des coupe-gorges. Sans compter que ce besoin lui a donné un teint couperosé du plus mauvais goût.
7. Enfin, quand tu le sentiras près à couler, couvre le d’injures. Laisse tomber le couperet et jette le dehors à coup de coude, et de coups de pieds. N'oublies pas de lui rendre son couvre lit et les couches culottes de ta nièce que tu auras pris soin de défaire sur couchage préféré..
Voilà ma couguar préférée, te voici libre de créer un couple plus coulant, que dirais-tu d’oublier la couperose de ce coupe jarret ? Allez bisous ma cousine
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Écoute chuchoter la ballerine
Elle ne fait que penser à ses rêves
Oubliant la décence, elle fulmine
Dans ce décor somptueux, elle s’élève.
Mais une ombre obscurcit son regard
Son cœur est amer, car on l’a flouée
Trop de sous-entendus parlent de Bernard,
Mais en sa présence, nul ne veut parler.
Elle n’est plus une étoile de l’opéra
Il n’est plus sage à son âge de rêver
Le bellâtre n’était qu’un scélérat
Elle part à la campagne pour l’oublier.
Maridan 18/03/2017
Sujet proposé par : http://miletune.over-blog.com/tag/les%20sujets/
et par : http://ghislaine53.eklablog.com/atelier-de-ghislaine-c28669842
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http://chezassoulawarda.canalblog.com/
Éveil à la vie
Ce matin, il a entendu son réveil
Et comme lui, la nature s’éveille.
Sur un abricotier, un joli bourgeon
Et près du feu, son ami le forgeron.
Sa femme porte une robe verte
Qui le distrait et cause sa perte.
Car cruelle est la nature
Pour les êtres immatures.
Telles les fleurs issues de la neige, frêles crocus,
L’homme a vu partir sa belle avec le beau Marcus !
Les yeux dans le vague, il admire la douceur
De cette journée sans grosse chaleur.
Il chasse sa tristesse au jardin
Et en oublie aussitôt son chagrin.
Quelques jolis narcisses jaunes
Finiront piétinées par la faune
Et avec elles s’envolera sa peine
Comme toutes ses pensées vaines.
Car à quoi bon se lamenter
Quand tout autour, la vie se met à chanter
Il écoute le vent qui murmure
Bois l’eau qui coule si pure
Au fil des jours les couleurs reviennent
Et il sort danser une valse de Vienne
Maridan 14 mars 2017
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1er sujet - Liste de mots :
Hurler – jouer –vivace –cloche – professeur – circonstances – fenêtre – ange – écouter – calepin
2ème sujet :
Si possible associer ces mots au thème de l’espoir
Elles ont réalisé les sujets de l’atelier N° 4
Arlette : https://pelagie46.wordpress.com/2017/03/07/chez-maridan-3/
Ghislaine : http://ghislaine53.eklablog.com/defis-et-ateliers-tout-en-1-a128655048
Je vous en remercie. Bonne journée
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Je vous invite à découvrir ce qui se cache derrière chez moi. Une nature encore intacte, préservée des promoteurs de tous poils qui aimeraient bien raser tout cela pour profiter du front de mer. Dieu merci la Direction du Littoral veille au grain. Découvrez mes photos sur mon autre blog http://la-route-des-reves.blog4ever.com/articles/villeneuve-les-maguelone
votre commentaire -
Merci à mon amie Françoise pour cette jolie pendule. Son blog : http://imaginair.blog4ever.com/horloges-etou-calendriers-saint-valentin#message_1933377899
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Ma chère mamy,
Si je prends la plume aujourd'hui c'est pour t'écrire ce que je n'ai jamais osé te dire. Tu es ma force, mon cœur, la citadelle où je me suis toujours réfugiée dans les heures sombres passées à l’ombre d’une maman trop belle, qui me voyait comme un vilain petit canard, et d’un papa très amoureux d’elle et qui calmait ses nerfs en me fouettant, pour des raisons futiles et souvent injustes, et qui après le châtiment venait sécher mes larmes en m’assurant qu’il m’aimait.
Toutes les images que j’ai de toi sont comme des bonbons goûteux qui fondent dans la bouche en distillant le bonheur ineffable de la douceur, aujourd’hui disparue. Je revois ta peau immaculée, si douce au toucher, tes grands yeux sombres où j’aimais me plonger tant le regard qu’ils posaient sur moi était emplit de tendresse, ta main légère qui caressait mes cheveux les après-midi passés à tes pieds. Toi tu détricotais les jolis pulls au point d’astrakan, que tu réalisais pour mon frère et moi, devenus trop petits, et moi, j’enroulais au fur et à mesure la laine autour de mes poignets. Bientôt cette laine ferait un nouveau pull à ma taille et avec un motif différent.
Ces moments-là sont inscrits dans ma mémoire et en mon âme comme des pierres précieuses que je ressors sans les heures difficiles de ma vie d’adulte. Et puis, il y a ces moments magiques où nous partions toutes les deux pour la Sauvain où tu louais une école désaffectée. Il y avait la voisine, ton amie Marie-Lou chez qui j’allais, chaque matin, chercher le bon lait frais tiré du jour. J’y voyais son fils, plus grand que moi, qui me confectionnait de jolies poupées dans les épis de maïs géants qui n’avaient pas besoin, à cette époque, des cochonneries de MONSANTO.
Il y avait nos courses folles sur des vélos sans freins avec lesquels nous dévalions les routes à toute vitesse pour finir, bien souvent, dans les fourrés d’orties. Le soir, toutes les familles se retrouvaient chez l’institutrice, la seule du village à avoir un poste de télévision. Cette lucarne en noir et blanc nous fascinait. Nous rentrions après Pimprenelle et Nicolas et ce bon gros Nounours qui nous souhaitait une « bonne nuit les petits ».
Une fois à la maison, tu me servais un grand bol de soupe bien chaude et puis tu me couchais dans la chambre sous l’énorme édredon de plumes en satin rouge vif qui, en à peine cinq minutes, chassait le froid de l’hiver. Tes lèvres se posaient sur ma joue avec tant de douceur que je m’endormais aussitôt, heureuse et épanouie à l’idée qu’au matin, tu serais encore là, tendre et aimante et ton amour m’envelopperait à nouveau.
Tout cet amour que j’ai reçu de toi m’a nourrit, éduqué et il m’a transmis la force de vivre malgré tout à moi, l’enfant silencieuse.
Toi, tu étais née Esther, mais un monstre avait décidé de faire disparaître les gens comme toi, aux cheveux trop noirs, aux yeux trop bruns. Des voisins, malgré le danger que cela représentaient pour eux, t’ont aidée à t’enfuir, avec tes deux enfants mon père et sa sœur, et à échapper à la rafle du Vélodrome d’Hiver qui rassembla treize mille Juifs parisiens de 2 à 60 ans, seuls quelques dizaines en sont revenus. Tu as échappé à la chambre à gaz en devenant Suzanne. Mon père, lui a épousé une jolie blonde aux yeux bleues et je suis née de ces deux-là.
Ton fils a rejeté ta religion pour devenir enfant de cœur. Puis il a surpris le curé dans des ébats crapuleux avec une trop jeune fille. Alors il est devenu athée et m’a transmis sa seule croyance :
‘Crois en l’homme mon enfant, c’est la seule religion qui ait du sens, tout le reste n’est que foutaise.’
Un jour, tu as disparue de mon horizon. Moi j’étais à l’hôpital et je n’ai pas pu te dire au revoir. Tu es devenue mon ange gardien et suis retournée, seule à mon enfer quotidien. Mais à chaque fois que le goût de vivre venait à me manquer, tu étais là, me tenant la main, me conduisant au ruisseau avec des coquilles de noix qui devenaient grâce à ton habilité des voiliers au long cours. Tu m’as donné l’envie de vivre malgré tout, d’écrire, de raconter. Chaque histoire qui naît sous ma plume, je te la dois. Ma chère, ma précieuse mamy. Je t’aime aujourd’hui encore plus qu’hier car tu as la saveur des bonheurs disparus, mais oh combien présentes !
Il me reste encore un peu de chemin avant de te rejoindre, de te revoir, mais quel bonheur lorsque le moment sera venu et quelle fête nous ferons alors. Allez mamy chérie, il me faut te laisser à présent, car d’autres histoires m’attendent et là figures-toi que je passe un temps fou sur les illustrations de mes derniers contes. Je t’aime ma chère mamy à bientôt.
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Avant toutes choses, merci à :
- Arlette
https://pelagie46.wordpress.com/2017/02/24/chez-maridan-2/
- Assoula
http://chezassoulawarda.canalblog.com/archives/2017/02/14/34921830.html
- Ghislaine
http://ghislaine53.eklablog.com/atelier-maridan-no-3-les-mots-imposes-a128355024
Pour leur participation réussie à l'atelier N°3
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Mots de l' atelier N°4 :
Réussir - jouer - deviner - magicien - symphonie - espérance - tolérance - aventurière - univers - féerique.
Les mots ne doivent pas être modifiés, les verbes peuvent être conjugués. Bisous
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http://feecapucine.eklablog.com/atelier-chez-fee-capucine-a128280872
J’ai longtemps écouté les autres parler de tout et de rien. En silence, je les observais, me demandant ce qui les poussait à agir. Moi, souvent cachée derrière un livre, je contemplais la façon dont chacune de leurs actions induisait une réaction.
Pour la plupart des gens, ce qui compte c’est le verre à moitié vide. Moi, c’était toujours le côté à moitié plein que je voyais. Malgré les aléas de mon enfance, j’avais depuis longtemps opté pour la beauté de cette vie. Il me suffisait de voir un magnifique lever de soleil pour que toute ma journée soit embellie.
Un matin ou, une fois de plus, j’avais pris une correction sans raison de la part de mon père, j’étais partie me promener le long de la Corniche à Sète. Là, j’avais surpris un homme qui sortait son voilier avec sa femme et ses trois garçons.
« Hissez les voiles, barre à tribord. Attention Ludo, vérifie l’annexe, elle est mal attachée. »
J’avais eu une envie folle de partir avec eux. Ils semblaient si heureux de partir tous les cinq. Moi je me sentais nue, sans attache. Mes racines ne s’étaient jamais plantées dans le giron familial. J’étais « l’accident ». Mes parents m’avaient trouvée dans une poubelle. Etc. Toute mon enfance avait été jalonnée de ces bêtises et je m’étais construite à travers mes lectures. Ma vision du monde était certes légère, puisque nourrie de lecture, mais elle provoque encore en moi des désirs inassouvis, tant de rêve d’évasion qu’aucune chaîne, aucune limite ne me feront jamais renoncer à mes rêves.
Lorsque j’ai fini par rencontrer celui qui m’a offert un amarrage dans le sol fertile de son cœur, j’ai su que j’étais enfin arrivée à bon port. Son premier cadeau fut un joli pendentif avec le symbole de l’infini. Aujourd’hui encore, alors que mon amour s’est éteint doucement dans mes bras, ce collier me procure toujours la même impression. L’amour ne finit jamais, il nous accompagne jusqu’à notre dernier souffle.
Maridan 27/02/2017
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