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3ème semaine de confinement, dehors mes pâquerettes ont poussé et m'offrent des bouquets festifs. Le ciel est sans nuage et le soleil réchauffe doucement mes os endoloris.
J'ai quitté mon canapé car j'en avais assez des informations anxiogènes qui brouillaient ma tranquillité. La susceptibilité mal placée des globe-trotteurs de tous poils qui refusent le confinement et qui à cause de leur minuscule personne mettent en péril tant d'autres êtres humains.
Pourtant ces heures passées chez nous, nous offrent tant de possibilités! La première, la littérature, prenons le temps de nous évader dans des aventures rocambolesques.
Moi, outre mes bouquins, j'ai la chance de pouvoir me changer les idées en regardant mes photos de flamants roses, d'aigrettes, d'échasses blanches, de cormorans, de chevalier gambettes, de mouettes, de sternes, de héron cendré et j'en passe.
Il y a aussi ces levers de soleil sur les étangs qui me transportent. Seules les interruptions à cause du téléphone me sortent de ces songeries.
Je reviens à la réalité, à ma maison dans laquelle mes enfants ne jouent plus, alors dépitée, je referme les yeux et me revoilà sur le chemin de mes étangs chéris pour de nouvelles aventures.
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1er sujet : écrire un texte pour le thème Printemps
pâquerette – nuage – susceptibilité - globe-trotter – minuscule – littérature - flamants roses – téléphone – maison – enfant – chemin – aventure
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Le plus important n’est pas de paraître, mais d’être. Cela je ne l’ai compris qu’après un cancer du sein à cinquante ans. William Shakespeare écrivait en son temps « être ou ne pas être, telle est la question ? », mais ne passons-nous pas à côté de notre vie à essayer de plaire à tous et sans discernement ?
Certains sont à l’aise en toutes circonstances, d’autres ne trouvent jamais leur place, ce fut souvent mon cas !
Foudroyée par l’annonce de son cancer, je suis là, seule dans cette salle où son corps repose. Il a fait place nette avant de partir, et je le soupçonne d’avoir préparé ce départ. Dans sa chemise verte, j’ai trouvé tout ce qu'il m’avait dis, pour m’occuper de ce qui serait nécessaire à la femme de ta vie.
Le produit d’une vie d’économies, mais aussi tous ses petits travers. Des cartes grises à son nom, ou pas, des relevés de comptes de plus de 30 ans, qui ne servent à rien d’autre qu’à encombrer des tiroirs et qui auraient dû finir au feu depuis bien longtemps.
Mais dans tout cela, pas trace de la promesse que « LUI » m’avait faite, celle de lui dire enfin… les mots qu’il espérait, qu’il attendait avant son départ.
Il a sacrifié ses deux enfants pour l’amour de cette femme qui a voulu des enfants par caprice pour avoir la fille dont elle rêvait et qu’elle n’a pas eu. Alors vous avez continué à être un couple, mais pas trace d’amour pour le seul fils qui lui restait et qui a été sacrifié jusqu’au dernier jour et ce même après qu'il m’ait arraché la promesse de prendre soin d’elle. Il n’a même pas eu la dignité d’offrir à son fils qui aujourd’hui encore s’occupe, à sa place, de la femme qui l’a torturé toute sa vie durant et qui le méprise aujourd’hui encore, les 3 petits mots que je lui avais demandés.
Avait-il le droit, jusqu’à son dernier souffle, de lui refuser cet apaisement ? Non, il a préféré lui arracher le cœur une dernière fois, et malgré moi, je le méprise pour cela.
Mon esprit de liberté me crie de lui hurler dessus et de rejeter ma promesse, comme « LUI » l’a fait. Égoïste, saligaud ! L’amournest une vertu qui se conjugue au pluriel, plus on en donnes, plus ou en reçoit. Mais lui et elle, n'étaient que des scélérats. Vous n’avez pensé qu’à vous, à vos petites personnes et vous avez sacrifié vos deux fils sur l’autel de votre prétendu amour. L’amour est une richesse inépuisable, je l’ai fait graver sur sa tombe, pour qu'il n'oublie jamais. Ce n’est pas un sentiment médiocre qu’on ne consacre qu’à un seul être en se moquant du reste du monde, même quand ce monde ce sont deux enfants rejetés, repoussés, sans aucun scrupule.
Son fils, seul survivant, a passé sa vie à attendre en vain qu'il lui dise qu'il l’aimait, mais il en a été incapable. Il n’avait aucune valeur à ses yeux, sauf quand il a compris qu'il allait mourir, et là encore, il a osé le mettre à contribution. Toute sa vie, il a juste été le larbin qu'ils pouvaient utiliser sans bourse délier. Quand il a commencé à travailler, vous avez exigé qu’il vous donne la moitié de son salaire, sans pour autant le remercier, mais en continuant à le harceler, à lui hurler dessus et à le mépriser.
Il avait trois petits mots décisifs à lui dire « je t’aime ! » mais il les lui a refusés. Une fois de plus, il n’a pensé qu’à elle, laissant son fils le cœur en miettes et l’âme en déroute. Un môme inconsolable sacrifié sur l’autel de vos vanités. Lui, il va poursuivre sa route. Là où il se trouve à présent, il a retrouvé son premier fils, sacrifié à votre égoïsme. Celui-ci, vous avez réussi à le tuer.
Aujourd’hui, ton fils et moi, sommes condamnés à subir le fardeau que tu nous as laissé en partant. Depuis trois mois, nous gérons tout au quotidien. Cette femme que tu prétendais aimer et que tu ne supportais plus à la fin, tu l’as rendue alcoolique, mais j’ai réussi à la libérer de cette addiction. Contrairement à lui qui prétendait l'aimer, je lui parle gentiment, je la pousse à faire des choses qu’elle ne faisait plus, parce qu'il n’avait pas le courage de lui dire qu’elle était malade. Elle est heureuse de m’aider, elle ne se sent plus inutile. Elle s’est, de son propre chef, soumise à mon autorité, car elle a compris que j’agissais pour son bien, contrairement à lui. Les gens ont toujours eu une haute opinion de lui, mais ils ignoraient qui il était vraiment.
Contrairement à lui, « MOI » je tiens la promesse que je lui ai faite, je prends soin de sa femme, et ce malgré toutes les horreurs que j’ai eu à supporter tout au long de ces années de votre part, car agir de la même façon que toi serait indigne de nous.
Le hasard ne fait pas toujours bien les choses, mais en ce qui concerne ton fils, il m’a mise sur sa route et nos cœurs se sont reconnus. Nous étions deux gosses martyrisés, nous sommes devenus une famille aimante et ce malgré toutes vos tentatives pour nous séparer. Votre fils m’a réparée, reconstruite et j’ai tenté d’apaiser son cœur brisé. J’ai côtoyé de nombreux chefs d’entreprises. Certains se prenaient pour des dieux, d’autres étaient des caractériels, des tyranniques ou des manipulateurs, mais bien souvent ceux-là étaient des carpettes chez eux. Il était de ceux-là, grande gueule devant les autres, mais chiffe molle devant elle. Lâchement, il n’a jamais défendu tes enfants.
Si seulement, il avais observé la mine de ses gosses lorsqu'il revenait du travail, mais non ! Année après année, méthodiquement vous avez continuer à les casser, à les humilier. Elle savait si bien grimacer pour t’attendrir et lui, pauvre sot, tu les battais sans raison, parce que ton fils à la question stupide qu’elle lui posait « tu préfères ton père ou ta mère » répondait sans hésiter « mon père » (et pour cause, elle hurlait tout le temps.) Il rentrait du travail et il a massacré son fils qui avait osé dire qu'il l'aimait plus qu'elle! Horreur ! Il avait osé l'aimait plus qu’elle !
Il a été un père indigne qui n’avait que deux passions sa femme et le fric. Sa femme, je pouvais comprendre, mais votre amour pour l’argent, je n’ai jamais compris, il a faussé toutes vos relations avec les autres.
Les symptômes de vos sévices sont inscrits dans la chair de l’homme que j’aime et jamais il ne pourra s’en défaire puisqu'il lui a refusé cette délivrance en se taisant. Je trouve cela très vilain de sa part, mais qu'il se rassure, je garderai le silence sur sa lâcheté, car aujourd’hui, je me sens enfin libérée de ma promesse, j’ai fait tout ce que je lui avais promis, j’ai pris soin d’elle et à présent d’autres vont prendre le relais, afin que j’offre à ton fils des vacances bien méritées après ces trois années infernales et ces trois derniers mois épuisants pour nous deux qui n’avons plus de vie depuis son départ.
Aujourd’hui enfin, nous sommes libres de nous aimer et d’aimer nos enfants et petits-enfants. Et je vais lui faire une promesse, quand nous nous reverrons, car je sais que ce sera le cas, il devra dire ces mots qu'il n'a pas eu le courage de dire, car il n'aura pas le choix, le ciel n'aime pas les tortionnaires.
Maridan 1/07/2019
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Merci à mon amie Nathie13Or qui m'a permis de découvrir e nouvel atelier. ici : Gigi
Paris 11/08/1999
L’aurore se lève sur ce nouveau monde. Devant mes yeux éblouis, des sarabandes de libellules vont et viennent semblant se prosterner devant moi.
Amusé, je me contente de déguster en amoureux quelques crevettes bien dodues avec un enthousiasme qui frise la jouissance. Il faut dire que voir ma dulcinée sucer les têtes des crevettes tandis qu’un chanteur à la voix éraillée tente, tant bien que mal d’attirer son attention, à quelque chose de jouissif.
Moi, tranquille comme baptiste, je le regarde chanter et sautiller comme pris de folie, tandis que ma chère et tendre termine son plat de crustacés et se lève sur un jovial :
« Cassons-nous, mon loup, avant qu’un satellite ne s’écrase sur nos têtes. »
Il faut dire que Paco Rabane a annoncé que la station Mir devait s’écraser sur la terre aujourd’hui.
Maridan 26/07/2019https://www.sudouest.fr/2010/07/28/apacolypse-now-148103-724.php
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Ronde de mots :
Maladie, attente, visite, regarder, espérer, balade, canicule, époustouflante, escarpins, vermicelle
Ecrire avec ces mots un texte amusant...
Raconter ce que vous inspire cette image :
illustration de Maïlo
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Mes parents en 1958
Ce matin le soleil brille de mille feux et les fleurs de mon jardin embaument l’atmosphère. Le mois de mai a toujours été celui que je préférais entre tous pour la magnificence des jardins qui s’éveillent à la vie.
A présent, il est devenu celui de ma vallée des larmes. Les saisons se succèdent, mais ma peine demeure. Je suis née un 9 mai. A chaque anniversaire, depuis ma rencontre avec celui qui a illuminé ma vie, j’ai l’impression d’être une reine, tant il me gâte et multiplie les belles surprises.
Il y a dix-neuf ans, à présent, mon père mourant a refusé que je renonce à fêter mon anniversaire. Je n’avais pas le cœur à faire la fête, mais il a insisté.
« Laisse-moi partir tranquillement, » m’a-t-il dit, « et faisons la fête ensemble une dernière fois. »
Maridan 25/05/2019
Les ateliers de Ghislaine ici : http://ghislaine53.eklablog.com/atelier-no-95-recap-du-no-94-a162126730
La suite de l'histoire est ici : https://www.maridan-gyres.com/atelier-96-chez-ghislaine
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Atelier 94 chez Ghislaine
Longtemps, j’ai voulu être aimé. Cela a souvent faussé mes relations avec les autres. Dès que quelqu’un me souriait, j’en faisait un ami. Seulement voilà, un ami n’est pas n’importe qui. Ce n’est pas le premier Péquin qui tape à votre porte !
Un jour, où j’avais perdu la clé de ma voiture. Devant l’obligation de me rendre à mon travail, non desservi par les transports en commun, j’ai dû faire des pieds et des mains pour trouver de l’aide. Ce moment étant d’autant plus critique que je venais de débuter dans cet emploi. Mes amis n’ont pas eu un geste pour me dépanner.
J’étais désespéré… Alors que je refermais mon portable d’un air dégoûté, j’ai entendu un petit bruit derrière moi. Une jeune femme avait été expulsée et jetée à la rue, la semaine précédente, et tous les locataires de mon immeuble lui avaient tourné le dos. Moi, cela m’avait touché, car quelques jours plus tôt, j’avais failli connaître le même sort.
Je l’avais vu en pleurs devant la porte cochère de notre immeuble rupin et je lui avais proposé de se reposer chez moi, en tout bien tout honneur. Depuis, je l’hébergeais sans contrepartie. Sa méfiance du début s’était muée en confiance et cette semaine, elle avait commencé à faire du rangement et à me préparer de bons petits plats quand je rentrais du travail.
Et là, elle me tendait une clef de voiture.
- Tu as un véhicule ?
- Oui, c’est une petite dodoche, mais si tu n’as pas honte, je te la prête.
Et c’est ainsi que nous sommes devenus les meilleurs amis du monde. Elle aussi a retrouvé un travail et vous savez quoi… J’envisage de lui demander d’être ma femme, alors priez pour moi, car j’ai besoin de courage pour faire ma demande.
Maridan 4/05/2019
Découvrez l'atelier de Ghislaine ici : http://ghislaine53.eklablog.com/atelier-no-94-recap-du-no-93-a161970576
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1er sujet :
Ronde de mots : Souvent, couronne, guérison - provinces, magnifique, hôpital, échine, enchantée, sapins, entendre.
2ème sujet :
écrire un texte qui commence par :
" C'était une nuit sans lune "
et se termine par :
" Rien jamais ne viendrait à bout de cette décision."
Elles ont répondu au sujet 8 :
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1er sujet - Ronde de mots :
Chemin – discipline – aventure – maison – écureuil – règles – corbeille – hiver – poème - larmes
2ème sujet - utiliser la citation suivante :
" Dans la vie, on ne fait pas ce que l'on veut, mais on est responsable de ce que l'on est " Jean Paul Sartre.
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Le blog de Ghislaine est ici : http://ghislaine53.eklablog.com/atelier-no-92-recap-du-no-91-mon-texte-a161770172
L'aube se teinte d'un camaïeu de roses et de violet tandis que pointe le soleil à l'horizon. Les reflets sur la mer deviennent incandescents variant du violet au fuchsia, puis au rouge avant de devenir orangé et enfin le ciel apparaît dans un bleu cobalt éclatant. c'est un matin comme je les aime. Postée sur le bord du chemin, un chapeau posé sur ma tête je laisse la brise caresser mes bras. La campagne a l'herbe bien grâce alterne les vert printemps et le vert argenté des oliviers.
J'aime procrastiner ainsi le matin, jouer de paresse plutôt que rester coller devant le téléviseur qui me prive de mes neurones. Je sait que cela va me mettre en route pour la journée et m'emmener vers de nouveaux rivages colorés, comme les salins roses d'Aigue-Morte qui me donneront de nouvelles idées pour écrire, alors j'en profite.
Maridan 10/04/2019
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Cette nuit, l'alarme du magasin d'alimentation a sonné. Ma priorité a été d'appeler la police. Bonjour l'accueil, visiblement la dame à la réception n'avait pas envie de travailler.
Dès ses premiers mots, je me suis rappelé de biens mauvais souvenirs. Ceux d'un commissaire trop zélé qui se croyait doué d'une logique inattaquable et qui a bien failli me faire enfermer en prison.
Heureusement, la veille, j'avais rédigé un article pour mon journal et à l'heure du crime, j'étais dans le bureau à diffuser mon papier sur internet. De plus, de retour dans ma chambre 30 mn plus tard, la belle Agathe m'y attendait à l'heure habituelle pour un cinq à sept de folle passion. C'est grâce au pointeur du journal et au témoignage de ma belle amante que j'ai échappé, ce jour là, à la tôle.
Maridan 8/04/2019
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1 ) Ronde de mots :
Alimentation - priorité - accueil - souvenirs - logique - diffuser - chambre -
habituelle - folle - passion
2) écrire un texte qui commence par la phrase extraite de "la formule de dieu de J.R. Dos Santos"
"Dans la rue, le chaos était indescriptible"
Vous pouvez traiter les deux sujets en un seul
Les participants à l'atelier 6 :
3 commentaires -
1er sujet : ronde de mots
splendeur - pouvoir - bouleverser - homme - perdre - stature - bannir - ensemble - manifeste - nuits.
Ils ont répondu à l'atelier 5 :
10 commentaires -
Erreur judiciaire
C'est insensé ! Cet imbécile parle d'une voix inaudible, comment veut-il convaincre un public aussi hostile ? Sûrement pas en se tenant là, fébrile, les mains moites et la voix chevrotante !
Tu parles d'un avocat ! Acculé face aux murs pourris de ce commissariat, je vois cet incapable qui fixe le plancher en bafouillant. Je sens la panique m'envahir. J'ignore si c'est moi, mais j'ai l'impression que l'air s'est raréfié, comment ma vie a-t-elle pu basculer de cette façon ?
Je me suis rendu à ce rendez-vous, posé par une magnifique créature. Sa belle gueule est là, plantée en ma mémoire comme un instantané figé par sa mort. Son petit ami, flic l'avait suivie. Il a débouché dans la ruelle au moment même où je l'embrassais. Il m'a collé un marron et sonné. Je me suis effondré. Mais la fourberie de son mec ne s'est pas arrêtée là, il l'a butée devant moi avant de me dénoncer aux flics. Quand ils sont arrivés, ce salaud m'avait menotté et il avait collé mes empreintes sur le flingue.
Je ne suis pas un génie, mais soudain la solution s'est imposée à moi, Elle a étincelé comme une évidence. Je ne suis pas une balance, toutefois quand ses collègues sont arrivés, je les ai laissé m'emmener au commissariat sans aucun résistance. Puis j'ai demandé à parler à mon baveux. Quand il est arrivé, j'ai juste prononcé ces quelques mots d'Audiard avec un sourire ironique :
« Toute l'eau de la mer ne suffirait pas à laver une tache intellectuelle ! »
Pour preuve, j'ai demandé à mon avocat de demander le prélèvement des traces de poudre sur les mains de l'assassin. Après il a été facile de démontrer que les miennes étaient vierges de toutes traces de tir. Bien joué le bouffon, mais je ne me ferai pas coffrer pour toi.
J'ai vu le sourire de mon avocat avant même de le voir se reprendre et redresser les épaules. L'affaire a été classée avant même de m'avoir conduit au tribunal.
Maridan 8/03/2019
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Atelier 88 chez Ghislaine
http://ghislaine53.eklablog.com/atelier-no-88-recap-du-no-87-a159670388
Appuyée sur le tronc du vieil arbre, je me laisse aller. Mes pensées vagabondes tandis que mes yeux se régalent du paysage devant moi. La maison de ma grand-mère est là, précieuse, postée telle une sentinelle sur cette colline d'où elle voit qui arrive à la sortie du petit bois qui mène chez elle.
Devant sa porte le petit banc de bois où elle aimait se reposer après ses journées à retourner la terre du potager. A 98 ans, elle n'a plus la force de faire ce genre de travaux et pourtant, quand ses jambes la portent encore, à l'aide de son déambulateur, elle s'y pose encore.
Sur elle point de vêtement effiloché, elle a de la tenue, ma mamy et d'ailleurs, à chaque fois qu'elle se rend à l'hôpital les médecins le lui disent.
« Vous ne faites pas votre âge, madame ! Et quelle belle peau vous avez ! »
Pourtant, la vie n'a pas été rose pour elle. Mariée a un alcoolique, elle devait parfois fuir ce mari violent avec ses enfants en pleine nuit. Pas de risque qu'elle se laisse aller. Ce n'est pas dans ses gênes. Jour après jour elle a lutté, puis un jour elle a repris le goût de la vie en rencontrant un homme qui lui a rendu la joie de vivre. Suite à cette rencontre, tout s'est simplifié. Certes, elle travaillait encore beaucoup, mais il l'emmenait souvent en balade, restaurants, visite de châteaux, de jardins. Malheureusement, après un dîner gourmand, il est décédé.
Depuis cinquante ans, il ne se passe pas une journée où ses prairies, le ciel bleu et son magnifique jardin ne lui fasse oublier sa peine. Lentement face aux brebis et aux moutons qui paissent tranquillement, elle ferme les yeux et s'assoupit
Maridan 28/02/2018
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1er sujet : Ronde de mots :
Insensé, inaudible, fébrile, murs, plancher, raréfié, instantané, fourberie, étinceler, balance.
pelotonner.
2ème sujet :
Ecrire un texte à partir d'une ou plusieurs des célèbres citations de Michel Audiard
1) Toute l'eau de la mer ne suffirait pas à laver une tache intellectuelle !
2) Tu sais pourquoi les producteurs de films roulent tous en Rolls-Royce ? C'est parce que dans le métro, il faut payer comptant.
3) Dans chaque cambrioleur, il y a un Préfet de police qui sommeille.
Ils ont répondu à l'atelier 4 :
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Atelier 86 chez Ghislaine ici : Atelier 86 chez Ghislaine, début de l'histoire
L’hiver a tout recouvert d’un joli manteau blanc. Ambre a le cœur à l’orage. L’âme dévastée d’y avoir cru. Comment a-t-elle pu se mettre dans cet état ? La douleur qui la mine n’a rien à voir avec le mal d’amour, c’est pire. Elle brûle d’une rage insensée. Comment a-t-elle pu être aussi stupide ?
Dehors le froid s’est intensifié et son humeur est en accord avec cette nature glaciale. Son corps semble euthanasié. Cet homme avait su le rendre si vivant. Le vent qui se lève n’a rien de paisible, c’est une tempête qui s’annonce, tout comme sa décision d’en finir avec l’ordure qui l’a si bien manipulée. Un rire sarcastique la secoue, hier il lui a fait part de la grossesse de sa maîtresse. Deux jours pile après qu’elle ait débloqué, pour leur soi-disant future maison, son plan épargne. Cent mille euros engloutis…
Mais dans quelques heures, le froid qui règne va lui permettre de récupérer sa mise. L’ordure n’a pas idée du piège qu’elle lui a tendu. Il a signé une police d’assurance lors du prêt pour sa future maison et dans celui-ci, la maison lui revient en cas de décès. Encore deux heures et sa maison explosera suite à un mauvais branchement de la conduite de gaz. L’expert, fort bien rémunéré, lui a assuré qu’on ne pourrait pas remonter jusqu’à elle. Lentement elle se lèvre, se dirige vers la cheminée. Elle ne va tout de même pas attraper froid si près du but !
Demain débute, pour elle, une nouvelle vie. Elle se dirige vers son ordinateur pour rédiger une nouvelle annonce. Quelle idiote ! Non, elle fera cela demain, après, avant cela semblerait suspect.
Maridan 20/02/2019
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C'est une nuit pas comme les autres, c'est le moment de l'heure bleue quand toutes les teintes du ciel rejoignent celles de la mer et nous offre un camaïeu époustouflant qui nous fait oublier tous nos soucis ; l'oubli arrive alors et on lâche prise.
Il arrive toujours un instant ou l'on côtoie l'enfer et ce quel que soit notre milieu social, notre nationalité ou notre envie. Exister c'est aussi cela, faire face, de tous temps, à tous les aléas que la vie va mettre sur notre chemin.
C'est pour cela que j'aime la nuit. Je dors très peu et plus je vieillis, plus c'est ainsi. Mon avenir c'est bondir dans l’éternité pour rejoindre tous mes chers disparus, alors avant que mon existence cesse d'être, j'emmagasine des images et des souvenirs à rapporter à ceux qui m'ont précédés. Ainsi j'ai le sentiment de vivre aussi un peu pour eux.
Maridan 9/02/2019
Découvrez les défis de Ghislaine ici : Ghislaine atelier 85
1 commentaire -
1er sujet :
Ronde de mots en logo-rallye
simplement - impliqué -éclairage - médical - solidarité - profondeur - réaction - ambitieux - impression - égocentrisme
2ème sujet :
écrire un texte à partir de l'une des images suivantes :
Ils ont répondu à l'atelier N° 3 :
Merci à vous pour vos belles participations. J'invite mes lecteurs à découvrir vos jolis textes.
11 commentaires
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