• A partir des mots suivants, écrire un texte ou une poésie :

    douleur - chagrin - espoir - patience - engagement - durée - étincelle - silence - abandon - renouveau

    Vous abez 10 jours pour le faire. Bonne semaine à vous

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  • Le défi de notre chère Nathie

     

    Voilà mon cadeau pour toi ma puce. Gros bisous

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  • Coucou ma douce, grâce à ton merveilleux blog de design, j'ai la chance de pouvoir publier des articles merveilleux. Voici le premier sujet de mon atelier 16 des Mots de Montpellier, totalement mis en valeur pour l'un des tes merveilleux scripts. Alors mille fois merci ma douce.

    http://www.les-mots-de-montpellier.com/atelier-18-du-12122016-1er-sujet

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  • Mon texte regroupe plusieurs ateliers donnés par la fée Capucine : http://feecapucine.eklablog.com/,

    Ghislaine : http://ghislaine53.eklablog.com/,  http://ghislaine53.eklablog.com/atelier-de-ghislaine-c28669842

    Arlette : https://perlagie46.wordpress.com/2016/12/05/a-vos-plumes-atelier-n-8/

    Les listes de mots à placer :

    1. Légendaire, survie, brume, joyeux, tenace, froisse, nuages, envers, fragile, emprunte.
    2. Plonge, roseau, glisse, rigole, évapore, goutte, flaque, évade,
    3. Aube... prairie... tremblante...chorale...herbe... immense...  source... endroit…lumineux (se)... chemin. 
    4. Feuilles, lieu, midi, couvrant, fil, imagine, terre, merveille 
    5. Fête – saint ou sainte – auspices – le merveilleux (utilisé comme un nom) - envisager – toucher – apporter – acheminer - mystique – protecteur ou protectrice – local ou locale – fantastique
    6. Balai, ballet, bon, bond, chaîne, chène, close , clause
    7. Image à commenter sans utiliser le mot tête atelier 20 de Ghislaine

     

     

    Le conte légendaire que je vais vous conter doit sa survie à une brume blanche qui décida, ce jour-là, de vivre sa propre vie et d’impacter toutes les mémoires des hommes vivant aux alentours.

    C’est un joyeux drille doté d’une volonté peu commune et d’un égo surdimensionné qui devient par l’obstination tenace d’un magicien de pacotille, la victime de ce curieux faiseur de miracles.

    Tandis que l’artiste préparait ses tours pour le soir, il repéra le prétentieux qui paradait au bar. Il comprit sur le champ comment charmer le gogo. C’est donc d’un pas décidé qu’il se dirigea vers lui.

    « Bonjour, monsieur, puis-je vous offrir un verre ?

    • Ma foi, ce n’est pas de refus. Que me vaut cette générosité ?
    •  Je suis magicien et je cherche un  nouvel élève.
    • Je ne crois pas en la magie et puis regardez, j’ai beaucoup mieux à faire avec toutes ces jolies filles qui n’attendent que moi !
    • Pauvre sot ! Dans dix ans quand se sera fanée votre beauté, que vous restera-t-il ? Moi, je vous propose une destinée avec la gloire et la richesse au bout.

     Le fat réfléchit. Il n’est pas riche et à voir le costume et les bijoux du magicien, celui-ci semble bien vivre de son métier. Et comme il n’est pas sot, il risque de faire bien mieux que lui.

     « Que dois-je faire pour commencer ?

    • Froisse cette feuille et brûle là ! C’est tout ?
    • Oui ! Cela vaudra contrat pour moi et nous débuterons les cours.

    Le jeune homme prend la feuille, la froisse et à l’aide d’une allumette, il l’enflamme. Aussitôt qu’elle a fini de se consumer, l’horizon se couvre de gros nuages noirs et des éclairs déchirent le ciel. Devant le bar, un arbre tombe foudroyé.

    • C’est quoi ce cirque ? C’est la première fois que je vous un orage de ce type en plein mois de mai.
    • C’est l’envers du décor mon poulet. Tu viens de signer un pacte avec le diable.
    • Tu as pris la foudre, mon pote, qui croit encore à ces âneries ?
    • Mais toi ! Tu vas vite comprendre, fragile créature, que désormais tu m’appartiens. Emprunte les chemins que je choisis pour toi et tu auras tout ce que je t’ai promis, à savoir gloire et richesse.

     Le jeune sot éclate de rire et se moque du magicien. Mais à peine a-t-il fini de rire qu’il plonge au fond d’un puits si noir qu’il n’en voit pas la fin. Soudain, une eau glaciale l’absorbe et il coule. Lorsqu’à bout de souffle il finit par remonter à la surface, il n’est plus dans un puits, mais au beau milieu d’un lac. Épuisé et gelé, il nage vers le rivage. Alors qu’il sort à peine de l’eau, un roseau ploie devant lui et lui parle.

    • Ne t’obstine pas ! Sinon tu finiras comme nous tous, roseaux sur le bord de ce lac sans vie.
    • Qui êtes-vous ?
    • Des âmes perdues, tout comme toi. Le diable nous a roulés.

    Sous le coup de la surprise, le jeune sot glisse et retombe à l’eau. Au même instant il entend le magicien qui rigole à en perdre haleine.

    • Scélérat ! Tu m’as trompé.
    • Pauvre imbécile ! Vous êtes tous pareils, orgueilleux et stupides.

    Sur ces derniers mots, le diable sévapore. Une goutte tombe sur le visage du jeune homme, puis une autre et bientôt elles tombent par milliers. En quelques secondes le pauvre garçon a les pieds dans une flaque qui menace de l’engloutir. Il fait un bond et se retrouve sur la terre ferme. Il interroge à nouveau les roseaux.

    •  Comment je m’évade d’ici ?
    • Attends l’aube. Ensuite tu traverseras la prairie et tu chercheras la chouette tremblante. C’est une brave bête. Elle s’occupe de la chorale du diable, mais elle ne l’aime pas. Tu lui demanderas deux brassées d’herbe verte. N’aie pas l’air étonné lorsqu’elle déploiera ses ailes immenses. Elle te prendra dans ses serres et elle te conduira à la source des souhaits. C’est un endroit lumineux au bord d’un joli chemin de terre. Là, tu verras un très vieux chêne qui perd ses feuilles. Dis-lui bonjour, car en ce lieu, chaque midi, en entendant ce bonjour, un aigle de grande envergure déploie une ombre gigantesque qui te sauvera. Protégé par cette ombre, tu ramasses toutes les feuilles, puis tu les portes au lapin qui vit à l’orée du bois. Tu l’aideras à les mettre en place en couvrant totalement son terrier. Pour te remercier, maman lapin te donnera un fil d’or. À ton tour, tu lui offriras l’herbe verte que tu as reçue de la chouette.
    • J’imagine que c’est à ce moment-là que je quitterai cet endroit maudit !
    • Pas du tout ! Ici, tu n’es plus sur Terre, mais au pays des merveilles.
    • Tu parles d’une merveille. C’est le pays du Diable !
    • Décidément, tu es trop bête ! Le diable te fera ta fête c’est certain.
    • Mais bon sang, qu’avez-vous tous à vous moquer de moi ? Tu n’es pas un saint, toi non plus ! Sinon, tu ne croupirais pas ici.
    • C’est exact. Mais si tu m’écoutes attentivement, les auspices te seront favorables et tu pourras partir et nous libérer. Dans le cas contraire, tu pourriras ici avec nous. Le merveilleux a un prix très élevé ici. Il te faut envisager de ne rien contrôler. Toucher au miracle, même du bout des doigts, peut apporter bien des tourments.
    • J’ai compris. Dis-moi ce qu’il me faut faire !
    • Avec le fil d’or de la mère lapin, tu vas pêcher un gros poisson qu’il te faudra acheminer jusqu’à la tanière du diable. Son repaire est mystique pour nous tous, car nul n’en est jamais revenu. Deux protectrices gardent son entrée. On les appelle les dames blanches. Une légende locale dit qu’elles sont fantastiques, mais nous ignorons pourquoi. La légende dit aussi que celui qui saura retenir et leur chanter les bonnes paroles pourra tous nous délivrer de ce sortilège. Alors, écoute bien, car je ne pourrai dire ces paroles qu’une fois.

     Le balai des demoiselles

    Danse au ballet des jouvencelles

    Si leurs cœurs sont bons

    Elles feront des bonds

    Au pied du vieux chêne

    Tomberont les chaînes

    Et de leurs bouches closes

    Fleuriront les clauses

    Du beau contrat d’amour

    Qui les livra au diable un jour.

            Quand tu la sauras par cœur, file et délivre-nous tous.

    Et c’est ainsi qu’au petit matin, le jeune fat si sot devint un héros. Aux demoiselles sans visage, il chanta sa contine et le diable énamouré devint à son tour leur esclave. Depuis ce jour, les roseaux ploient sous le souffle du vent, car le diable, furieux d’avoir été trompé, referma les portes du monde merveilleux. Quant à notre jeune homme, plus du tout si sot, il devint riche et puissant grâce à son travail et à sa volonté de ne plus s’en laisser conter.

    Maridan 10/12/2016

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  • Aniezka Lorek

    Elle a l'âme perdu

    Pour un coeur parvenu

    Et trop tôt disparu

    A tire d'ailes

    Il passait en elle

    La triste jouvencelle

    Aujourd'hui, elle se morfond

    Dans l'ombre d'un puits sans fond

    En écoutant leur chanson

    Machiavélique séducteur

    Qui lui avait ravi son coeur

    Mais tout cela n'était qu'un leurre

    Il viendra un jour le temps

    Où délivrée de cet amant

    Apparaîtra le prince charmant

    Maridan 19/02/2016

     

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  • Son blog : http://ghislaine53.eklablog.com/atelier-no-19-recap-du-no-18-les-homophones-a127547722

    Mots à placer : Abus – bouquet – carton – charme - force – mépris – ombre – puissance – refuge – trouble

    L'atelier 19 de Ghislaine

    Il avait été victime de tous les abus possibles et imaginables pendant son incarcération. Mais le bouquet c’était le jour où son père l’avait jeté à la rue parce que le pourri qui l’avait envoyé en taule avait traité son fils de « pédé ». Il avait dit à son père qu’il lui avait cassé la figure parce qu’il avait refusé ses avances et son père l'avait cru.

    Tout avait commencé au lycée par un carton rouge au cours d’une partie de football qu’il n’avait jamais terminée.

    Ce type faisait partie de l’équipe et il lui avait fait un méchant tacle. Sous le coup de la douleur, il lui avait collé un coup de poing qui lui avait valu une sortie de terrain. L’autre connard avait une belle gueule et un charme fou. Il était la coqueluche de toutes les minettes du lycée. Malheureusement, il usait aussi de ce talent sur les profs. L’entraîneur n’avait rien vu, mais même s’il l’avait vu, il aurait encore dit que c’était de sa faute à lui.

    La force de cet enfoiré c’était de faire ses coups en douce. Il le regardait depuis avec mépris à chaque fois que ce salaud croisait sa route. Visiblement, l'autre n’en avait rien à faire.

    Ce jour-là, il avait poussé le bouchon un peu trop loin. Il avait vu son ombre avant de recevoir son coup dans le dos, car ce lâche n’avait pas osé l’affronter de face. Seulement cette fois, il n’y avait eu personne pour l’arrêter. La puissance qu’il avait mise dans ses poings avait littéralement fait exploser la gueule de cette pourriture. Ce n’est que lorsqu’il avait cessé de se défendre que Mathias avait compris l’étendue de sa bêtise.

    L’abruti n’avait plus de figure, des dents cassées, un œil plein de sang, et le nez cassé. Il avait cherché refuge chez son pote Loïc, mais il avait refusé de l’aider ne voulant surtout pas se mouiller. L’autre avait porté plainte et il avait écopé d’une peine de deux ans de prison avec de vraies brutes.

    Aujourd’hui, il était devenu un animal féroce. Ces deux années avaient failli le rendre fou, mais il était enfin libre. Son trouble ne venait pas de sa liberté retrouvée, mais plutôt de l’envie qu’il avait de tuer l’enfoiré. Combien de temps réussirait-il à ne pas se venger. Le reste de sa vie en dépendait.

     

     

    Maridan 1/12/2016

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  • Atelier N° 5

    Photo Agniezka Lorek https://www.facebook.com/A.M.LorekDimension/

    A partir de cette photo, ou des mots suivants écire un texte sur Noël :

    Fêtes - Joie - désespoir - illusion - passion - feu - cheminée - remord - subtil - éphémère

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  • Illustration :  Lee Jeffries http://leejeffries.500px.com/

    Tandis que dix pour cent des hommes se gavent et écrasent le reste du monde. Des malheureux par millions crèvent de faim, de froid ou des affres de la guerre. Où sont passées les lumières de la France ? Depuis quand ne brûlent-elles plus ? Pourquoi ne voyons-nous pas où veulent nous conduire les lauréats de l’E.N.A. engoncés dans leurs petits schémas étriqués de la mondialisation ?

    Lee Jeffries

     

    Alors, si comme moi, les bobards des politiques ne vous atteignent plus, si comme moi la misère qui augmente chaque jour dans notre propre pays vous révulse, si vous ne pensez pas comme eux que c’est la faute des « étrangers », alors mobilisez-vous !

     

    Tendez un bout de pain, offrez la chaleur d’un sourire, aidez-les à trouver un toit, ou bien si vous n’avez pas le temps, pas cette force, offrez un peu d’argent aux associations qui se mobilisent pour eux. Cinq euros, dix euros, cela ne changera pas grand-chose pour vous, mais pour eux ce peut-être ce qui fera la différence.

     

    Voici mon vœu pour ces fêtes de fin d’année.

     

     

    Maridan 1/12/2016

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