• Atelier 16

    Atelier 16

    Photo Félicia Simon

     

    Cela faisait plusieurs jours qu'elle traînait dans les bois pour ne pas répondre aux questions que son amour ne cessait de lui poser. Son premier mouvement avait été de fuir. Elle avait préféré quitter sa maison plutôt qu'affronter le reflux de ses souvenirs douloureux.

    Au coeur de la nuit, face à ses arbres immenses et sombres, elle se sentait mille fois mieux qu'au coeur de la société des humains. Oh! Elle n'était pas si naïve et savait bien que ce n'était qu'un leurre. La réalité finissait toujours par la rattraper, telle une méduse aux tentacules effroyables. Dix ans après son viol, la douleur était toujours là.

    Sorti de l'obscurité, elle le vit qui venait vers elle. Son amour lui avait permis de trouver sa trace au coeur de cette forêt réputée impénétrable.

    Elle s'effondra dans ses bras et les mots jaillirent enfin en un flot salvateur. Désormais, il n'y aurait plus d'ombres entre eux deux.

    Maridan 14/08/2018

     

    « Atelier 16La contrainte du 4/09 »
    Partager via Gmail Yahoo!

  • Commentaires

    6
    Lundi 27 Août 2018 à 19:23

    Bonsoir quel régal bravo de ce partage très plaisant lu avec plaisir je t'embrasse douce soirée 

      • Mercredi 29 Août 2018 à 18:39

        Merci Béatrice, bonne soirée à toi aussi. Gros bisous

    5
    Jeudi 23 Août 2018 à 13:08

    CC bonjour Ma Belle!
    Voilà le lien de mon article! Bises et bonne journée!

    https://pelagie46.wordpress.com/2018/08/23/chez-maridan-atelier-16/

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    4
    Mercredi 15 Août 2018 à 20:25

    coucou ma douce

    sans vouloir te donner de leçon mais il y a une faute  de lui posait. ne serait ce plutot pas de lui poser ?

    mis  à part ça le texte est superbe comme toujours

    j'adore ton univers

    bisous bisous

    nathie

      • Samedi 18 Août 2018 à 09:28

        Effectivement ma belle, celle la je l'ai laissée, car je ne m'étais pas relue avant de publier, du coup j'ai également corrigé jaillir qui était à l'infinitif au lieu d'être conjugué. Merci ma belle d'avoir attiré mon attention sur l'orthographe. Gros bisous

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :