• Le plus important n’est pas de paraître, mais d’être. Cela je ne l’ai compris qu’après un cancer du sein à cinquante ans. William Shakespeare écrivait en son temps « être ou ne pas être, telle est la question ? », mais ne passons-nous pas à côté de notre vie à essayer de plaire à tous et sans discernement ?

    Certains sont à l’aise en toutes circonstances, d’autres ne trouvent jamais leur place, ce fut souvent mon cas !

    Foudroyée par l’annonce de son cancer, je suis là, seule dans cette salle où son corps repose. Il a fait place nette avant de partir, et je le soupçonne d’avoir préparé ce départ. Dans sa chemise verte, j’ai trouvé tout ce qu'il m’avait dis, pour m’occuper de ce qui serait nécessaire à la femme de ta vie.

    Le produit d’une vie d’économies, mais aussi tous ses petits travers. Des cartes grises à son nom, ou pas, des relevés de comptes de plus de 30 ans, qui ne servent à rien d’autre qu’à encombrer des tiroirs et qui auraient dû finir au feu depuis bien longtemps.

    Mais dans tout cela, pas trace de la promesse que « LUI » m’avait faite, celle de lui dire enfin… les mots qu’il espérait, qu’il attendait avant son départ.

    Il a sacrifié ses deux enfants pour l’amour de cette femme qui a voulu des enfants par caprice pour avoir la fille dont elle rêvait et qu’elle n’a pas eu. Alors vous avez continué à être un couple, mais pas trace d’amour pour le seul fils qui lui restait et qui a été sacrifié jusqu’au dernier jour et ce même après qu'il m’ait arraché la promesse de prendre soin d’elle. Il n’a même pas eu la dignité d’offrir à son fils qui aujourd’hui encore s’occupe, à sa place, de la femme qui l’a torturé toute sa vie durant et qui le méprise aujourd’hui encore, les 3 petits mots que je lui avais demandés.

    Avait-il le droit, jusqu’à son dernier souffle, de lui refuser cet apaisement ? Non, il a préféré lui arracher le cœur une dernière fois, et malgré moi, je le méprise pour cela.

    Mon esprit de liberté me crie de lui hurler dessus et de rejeter ma promesse, comme « LUI » l’a fait. Égoïste, saligaud ! L’amournest une vertu qui se conjugue au pluriel, plus on en donnes, plus ou en reçoit. Mais lui et elle, n'étaient que des scélérats. Vous n’avez pensé qu’à vous, à vos petites personnes et vous avez sacrifié vos deux fils sur l’autel de votre prétendu amour. L’amour est une richesse inépuisable, je l’ai fait graver sur sa tombe, pour qu'il n'oublie jamais. Ce n’est pas un sentiment médiocre qu’on ne consacre qu’à un seul être en se moquant du reste du monde, même quand ce monde ce sont deux enfants rejetés, repoussés, sans aucun scrupule.

    Son fils, seul survivant, a passé sa vie à attendre en vain qu'il lui dise qu'il l’aimait, mais il en a été incapable. Il n’avait aucune valeur à ses yeux, sauf quand il a compris qu'il allait mourir, et là encore, il a osé le mettre à contribution. Toute sa vie, il a juste été le larbin qu'ils pouvaient utiliser sans bourse délier. Quand il a commencé à travailler, vous avez exigé qu’il vous donne la moitié de son salaire, sans pour autant le remercier, mais en continuant à le harceler, à lui hurler dessus et à le mépriser.

    Il avait trois petits mots décisifs à lui dire « je t’aime ! » mais il les lui a refusés. Une fois de plus, il n’a pensé qu’à elle, laissant son fils le cœur en miettes et l’âme en déroute. Un môme inconsolable sacrifié sur l’autel de vos vanités. Lui, il va poursuivre sa route. Là où il se trouve à présent, il a retrouvé son premier fils, sacrifié à votre égoïsme. Celui-ci, vous avez réussi à le tuer.

    Aujourd’hui, ton fils et moi, sommes condamnés à subir le fardeau que tu nous as laissé en partant. Depuis trois mois, nous gérons tout au quotidien. Cette femme que tu prétendais aimer et que tu ne supportais plus à la fin, tu l’as rendue alcoolique, mais j’ai réussi à la libérer de cette addiction. Contrairement à lui qui prétendait l'aimer, je lui parle gentiment, je la pousse à faire des choses qu’elle ne faisait plus, parce qu'il n’avait pas le courage de lui dire qu’elle était malade. Elle est heureuse de m’aider, elle ne se sent plus inutile. Elle s’est, de son propre chef, soumise à mon autorité, car elle a compris que j’agissais pour son bien, contrairement à lui. Les gens ont toujours eu une haute opinion de lui, mais ils ignoraient qui il était vraiment.

    Contrairement à lui, « MOI » je tiens la promesse que je lui ai faite, je prends soin de sa femme, et ce malgré toutes les horreurs que j’ai eu à supporter tout au long de ces années de votre part, car agir de la même façon que toi serait indigne de nous.

    Le hasard ne fait pas toujours bien les choses, mais en ce qui concerne ton fils, il m’a mise sur sa route et nos cœurs se sont reconnus. Nous étions deux gosses martyrisés, nous sommes devenus une famille aimante et ce malgré toutes vos tentatives pour nous séparer. Votre fils m’a réparée, reconstruite et j’ai tenté d’apaiser son cœur brisé. J’ai côtoyé de nombreux chefs d’entreprises. Certains se prenaient pour des dieux, d’autres étaient des caractériels, des tyranniques ou des manipulateurs, mais bien souvent ceux-là étaient des carpettes chez eux. Il était de ceux-là, grande gueule devant les autres, mais chiffe molle devant elle. Lâchement, il n’a jamais défendu tes enfants.

    Si seulement, il avais observé la mine de ses gosses lorsqu'il revenait du travail, mais non ! Année après année, méthodiquement vous avez continuer à les casser, à les humilier. Elle savait si bien grimacer pour t’attendrir et lui, pauvre sot, tu les battais sans raison, parce que ton fils à la question stupide qu’elle lui posait « tu préfères ton père ou ta mère » répondait sans hésiter « mon père » (et pour cause, elle hurlait tout le temps.) Il rentrait du travail et il a massacré son fils qui avait osé dire qu'il l'aimait plus qu'elle! Horreur ! Il avait osé l'aimait plus qu’elle !

    Il a été un père indigne qui n’avait que deux passions sa femme et le fric. Sa femme, je pouvais comprendre, mais votre amour pour l’argent, je n’ai jamais compris, il a faussé toutes vos relations avec les autres.

    Les symptômes de vos sévices sont inscrits dans la chair de l’homme que j’aime et jamais il ne pourra s’en défaire puisqu'il lui a refusé cette délivrance en se taisant. Je trouve cela très vilain de sa part, mais qu'il se rassure, je garderai le silence sur sa lâcheté, car aujourd’hui, je me sens enfin libérée de ma promesse, j’ai fait tout ce que je lui avais promis, j’ai pris soin d’elle et à présent d’autres vont prendre le relais, afin que j’offre à ton fils des vacances bien méritées après ces trois années infernales et ces trois derniers mois épuisants pour nous deux qui n’avons plus de vie depuis son départ.

    Aujourd’hui enfin, nous sommes libres de nous aimer et d’aimer nos enfants et petits-enfants. Et je vais lui faire une promesse, quand nous nous reverrons, car je sais que ce sera le cas, il devra dire ces mots qu'il n'a pas eu le courage de dire, car il n'aura pas le choix, le ciel n'aime pas les tortionnaires.

     

    Maridan 1/07/2019 

    Partager via Gmail Yahoo!

    8 commentaires
  • Merci à mon amie Nathie13Or qui m'a permis de découvrir e nouvel atelier. ici : Gigi

    Résultat de recherche d'images pour "paris 11/08/99"

    Paris  11/08/1999

    Résultat de recherche d'images pour "chanteur devant restaurant paris" 

    L’aurore se lève sur ce nouveau monde. Devant mes yeux éblouis, des sarabandes de libellules vont et viennent semblant se prosterner devant moi.

    Amusé, je me contente de déguster en amoureux quelques crevettes bien dodues avec un enthousiasme qui frise la jouissance. Il faut dire que voir ma dulcinée sucer les têtes des crevettes tandis qu’un chanteur à la voix éraillée tente, tant bien que mal d’attirer son attention, à quelque chose de jouissif.

    Moi, tranquille comme baptiste, je le regarde chanter et sautiller comme pris de folie, tandis que ma chère et tendre termine son plat de crustacés et se lève sur un jovial :

    « Cassons-nous, mon loup, avant qu’un satellite ne s’écrase sur nos têtes. »

    Il faut dire que Paco Rabane a annoncé que la station Mir devait s’écraser sur la terre aujourd’hui.

     

    Maridan 26/07/2019https://www.sudouest.fr/2010/07/28/apacolypse-now-148103-724.php

    Partager via Gmail Yahoo!

    6 commentaires
  • Atelier 94 chez Ghislaine

    Atelier 94 Chez Ghislaine

    Longtemps, j’ai voulu être aimé. Cela a souvent faussé mes relations avec les autres. Dès que quelqu’un me souriait, j’en faisait un ami. Seulement voilà, un ami n’est pas n’importe qui. Ce n’est pas le premier Péquin qui tape à votre porte !

    Un jour, où j’avais perdu la clé de ma voiture. Devant l’obligation de me rendre à mon travail, non desservi par les transports en commun, j’ai dû faire des pieds et des mains pour trouver de l’aide. Ce moment étant d’autant plus critique que je venais de débuter dans cet emploi. Mes amis n’ont pas eu un geste pour me dépanner.

    J’étais désespéré… Alors que je refermais mon portable d’un air dégoûté, j’ai entendu un petit bruit derrière moi. Une jeune femme avait été expulsée et jetée à la rue, la semaine précédente, et tous les locataires de mon immeuble lui avaient tourné le dos. Moi, cela m’avait touché, car quelques jours plus tôt, j’avais failli connaître le même sort.

    Je l’avais vu en pleurs devant la porte cochère de notre immeuble rupin et je lui avais proposé de se reposer chez moi, en tout bien tout honneur. Depuis, je l’hébergeais sans contrepartie. Sa méfiance du début s’était muée en confiance et cette semaine, elle avait commencé à faire du rangement et à me préparer de bons petits plats quand je rentrais du travail.

    Et là, elle me tendait une clef de voiture.

    • Tu as un véhicule ?
    • Oui, c’est une petite dodoche, mais si tu n’as pas honte, je te la prête.

    Et c’est ainsi que nous sommes devenus les meilleurs amis du monde. Elle aussi a retrouvé un travail et vous savez quoi… J’envisage de lui demander d’être ma femme, alors priez pour moi, car j’ai besoin de courage pour faire ma demande.

    Maridan 4/05/2019

     

    Découvrez l'atelier de Ghislaine ici : http://ghislaine53.eklablog.com/atelier-no-94-recap-du-no-93-a161970576

    Partager via Gmail Yahoo!

    9 commentaires
  • Le blog de Ghislaine est ici : http://ghislaine53.eklablog.com/atelier-no-92-recap-du-no-91-mon-texte-a161770172

    Atelier 92 chez Ghislaine

    L'aube se teinte d'un camaïeu de roses et de violet tandis que pointe le soleil à l'horizon. Les reflets sur la mer deviennent incandescents variant du violet au fuchsia, puis au rouge avant de devenir orangé et enfin le ciel apparaît dans un bleu cobalt éclatant. c'est un matin comme je les aime. Postée sur le bord du chemin, un chapeau posé sur ma tête je laisse la brise caresser mes bras. La campagne a l'herbe bien grâce alterne les vert printemps et le vert argenté des oliviers.

    Atelier 92 chez Ghislaine

    J'aime procrastiner ainsi le matin, jouer de paresse plutôt que rester coller devant le téléviseur qui me prive de mes neurones. Je sait que cela va me mettre en route pour la journée et m'emmener vers de nouveaux rivages colorés, comme les salins roses d'Aigue-Morte qui me donneront de nouvelles idées pour écrire, alors j'en profite.

     

    Maridan 10/04/2019

    Partager via Gmail Yahoo!

    4 commentaires
  •  

     

    Atelier 88 chez Ghislaine

    http://ghislaine53.eklablog.com/atelier-no-88-recap-du-no-87-a159670388

     

    Appuyée sur le tronc du vieil arbre, je me laisse aller. Mes pensées vagabondes tandis que mes yeux se régalent du paysage devant moi. La maison de ma grand-mère est là, précieuse, postée telle une sentinelle sur cette colline d'où elle voit qui arrive à la sortie du petit bois qui mène chez elle.

    Devant sa porte le petit banc de bois où elle aimait se reposer après ses journées à retourner la terre du potager. A 98 ans, elle n'a plus la force de faire ce genre de travaux et pourtant, quand ses jambes la portent encore, à l'aide de son déambulateur, elle s'y pose encore.

    Sur elle point de vêtement effiloché, elle a de la tenue, ma mamy et d'ailleurs, à chaque fois qu'elle se rend à l'hôpital les médecins le lui disent.

    «  Vous ne faites pas votre âge, madame ! Et quelle belle peau vous avez ! »

    Pourtant, la vie n'a pas été rose pour elle. Mariée a un alcoolique, elle devait parfois fuir ce mari violent avec ses enfants en pleine nuit. Pas de risque qu'elle se laisse aller. Ce n'est pas dans ses gênes. Jour après jour elle a lutté, puis un jour elle a repris le goût de la vie en rencontrant un homme qui lui a rendu la joie de vivre. Suite à cette rencontre, tout s'est simplifié. Certes, elle travaillait encore beaucoup, mais il l'emmenait souvent en balade, restaurants, visite de châteaux, de jardins. Malheureusement, après un dîner gourmand, il est décédé.

    Depuis cinquante ans, il ne se passe pas une journée où ses prairies, le ciel bleu et son magnifique jardin ne lui fasse oublier sa peine. Lentement face aux brebis et aux moutons qui paissent tranquillement, elle ferme les yeux et s'assoupit

     

    Atelier 88 chez Ghislaine

    Maridan 28/02/2018

    Partager via Gmail Yahoo!

    4 commentaires
  • C'est une nuit pas comme les autres, c'est le moment de l'heure bleue quand toutes les teintes du ciel rejoignent celles de la mer et nous offre un camaïeu époustouflant qui nous fait oublier tous nos soucis ; l'oubli arrive alors et on lâche prise.

    Atelier 85 chez Ghislaine

    Il arrive toujours un instant ou l'on côtoie l'enfer et ce quel que soit notre milieu social, notre nationalité ou notre envie. Exister c'est aussi cela, faire face, de tous temps, à tous les aléas que la vie va mettre sur notre chemin.

    Atelier 85 chez Ghislaine

    C'est pour cela que j'aime la nuit. Je dors très peu et plus je vieillis, plus c'est ainsi. Mon avenir c'est bondir dans l’éternité pour rejoindre tous mes chers disparus, alors avant que mon existence cesse d'être, j'emmagasine des images et des souvenirs à rapporter à ceux qui m'ont précédés. Ainsi j'ai le sentiment de vivre aussi un peu pour eux.

     

    Maridan 9/02/2019

     

    Découvrez les défis de Ghislaine ici : Ghislaine atelier 85

    Partager via Gmail Yahoo!

    1 commentaire
  • L'abécédaire de Violette ici :

     

    L'abécédaire de Violette

    Rien ne faisait plus râler Rihana que les ronflements de Rodolphe son rottweiller roux qu'elle avait retrouvé à Rotterdam. Ravie de ces retrouvailles elle en avait oublié les régurgitations de son cabot et du coup son voyage en Russie avec se peu reluisant toutou,ralentissait son pas et refroidissait ses envies de romances russe.

     

    Maridan 2/02/2019

    Partager via Gmail Yahoo!

    2 commentaires
  • Atelier 85 chez Ghislaine

    C'est l'heure des lutins, la nuit n'est pas toute à fait noire, le ciel est d'un beau bleu glacier. Tous les soucis s'envolent pour Ogribar il en oubli même de manger, car c'est aussi l'heure des fées. Au fond du Bois Joli se côtoient lutins, licornes, elfes, farfadets, fées et l'ogre Ogribar que tout le monde aime ici. Le solstice d'été existe depuis des millions d'années au cœur de ce bois merveilleux, mais les mondes magiques sont connus depuis une éternité, et pas question que cela cesse, car les fées veillent au grain. La nuit pour les êtres enchantés c'est le moment où ils se mettent au travail. Mais chut, c'est un secret que nul homme ne doit connaître, alors passons notre chemin et laissons les en paix. C'est ainsi que nous ferons de beaux rêves !

     

    Maridan 30/01/2019

    Partager via Gmail Yahoo!

    7 commentaires
  •  

    Atelier 83 chez Ghislaine

     

    http://ghislaine53.eklablog.com/l-atelier-no-83-du-10-janvier-2019-bonne-annee-a-tous-a157569878

    Atelier 83 et 84 chez Ghislaine

     

    L'homme observe la mer devant lui. Au loin l'horizon et les formes floues de la ville qui s'éloigne le port et embarquait sur le premier cargo en partance pour ailleurs.. Être marin a toujours été son rêve. Dès que cela a été possible, il s'est engagé comme matelot. Quelquefois de jolies filles trop coquettes essayaient de lui passer la corde au cou, mais chaque matin, son paquetage sur le dos, il embarquait et ce quelque soit la beauté du soir il quittait le port.

     

    Il aimait les soirées entre marins, raconter comment il attrapait les filles avant de les croquer. Un seul secret disait-il à ses camarades : « emmenez-les faire les boutiques »

     

    Atelier 84 chez Ghislaine

     

    http://ghislaine53.eklablog.com/atelier-no-84-le-recap-du-83-a158402924

     

    Mais un mois plus tard, quelque chose avait changé. La lune était pleine ce soir là peut-être est-elle à l'origine de ce qui suivit ! Il avait quitté le bateau pour rejoindre le café qu'il fréquentait lors de ses retours. Chemin faisant, il avait croisé la belle Rachel et ils ne s'étaient plus quittés. Elle «était toujours prête à le satisfaire et n'attendait jamais rien de lui.

     

    Quelques temps plus tard, il comprit qu'il était jaloux des sourires qu'elle offrait aux passants. Ses long cheveux blonds balayaient son visage, et envoûtaient tous les pêcheurs qui les croisaient.

     

    A présent, chaque miroir lui renvoi sa beauté, et il comprend qu'il aime cette femme. Pourquoi alors pense-t-il qu'elle cherche à plaire à d'autres ?

     

    Il avait envie de la prendre sous son bras et d'embarquer avec elle rien que pour voir la tête des autres matelots.

     

    Devant l'idée d'un tel péché, il éclata de rire et sa belle lui offrit son plus beau sourire.

    «  Enfin, tu te détends ! »

    « Je t'aime, épouse-moi ! »

     

    Maridan 23/01/2018

    Partager via Gmail Yahoo!

    8 commentaires
  • C'est un jeune homme au corps long, tout en finesse qui avance dans l'avenue pour visiter le musée de la marine. Sans se presser, elle le suit. Est-ce sa façon d'accentuer les S lors de la prise de son billet d'entrée qui lui a donné envie d'en savoir plus sur ce beau garçon ? Elle ne saurait le dire, toujours est-il qu'elle marche trois pas derrière lui.

     

    Partager via Gmail Yahoo!

    2 commentaires
  • Atelier 81 chez Ghislaine

     

    Au loin, il voyait une issue, mais était-ce la bonne ? Il n’aurait du le dire. Lorsqu’il y arriva, la rue débouchait sur une vaste place cernée d’ombres menaçantes. Ce n’était pas le côté sombre des abords qui le faisait frissonner, non, c’était la nudité lugubre du paysage sur lequel elle débouchait. Il tenta de chasser ses craintes et entreprit de traverser le pré à découvert. Il avait beau se raisonner, se dire qu’il n’était plus suivi, il avait un mal fou à avancer ainsi dans la nuit. Lorsqu’il arriva à la route, il arrêta une voiture qui le ramena chez ses amis. Ce soir, il avait tué un homme, mais désormais, plus rien ne menaçait sa famille.

     

     Découvrez le Blog de Ghislaine

    Partager via Gmail Yahoo!

    3 commentaires
  •  

    Atelier 80 chez Ghislaine

    Ne sois pas stupide ! Ta rancune ne te mènera à rien. La méfiance n’est pas une force, mais une faiblesse, elle prouve simplement que tu manques de confiance en toi. Essaie l’oubli, laisse à hier tout ce qui t’as blessée. Tu me dis que tu as peur d’aimer à nouveau, c’est ridicule.

    Tu as toutes les raisons d’y croire encore. Les rues sont pleines d’hommes qui ne demandent qu’à t’aimer. Ils seront pléthores à chanter tes louanges si tu leur en laisses l’occasion. Te barricader le cœur à jamais n’est pas la solution, et puis tu ne crois pas que c’est dommage à ton âge de jurer tes grands dieux qu’on ne t’y reprendra plus.

    Mets de jolies boucles à tes oreilles, du rouge à tes lèvres et laisse-les t’adorer. Regarde, Théodore, le beau torero est déjà à tes pieds.

     

    Maridan

     

    Les défis de Ghislaine ici : http://ghislaine53.eklablog.com/atelier-no-80-recap-du-no-79-a153366184

    Partager via Gmail Yahoo!

    3 commentaires
  •  

    Atelier 78 de Ghislaine

     

    Atelier 78 chez Ghislaine

    Oui, mon vieux, c’est une bataille rangée. Tu adores me mettre en colère, et après tu espères que je te fasse jouir, non mais tu rêves pépère !

    Ton travail te gonfle, et bien tu le changes ! Tu me fatigues avec tes jérémiades. Au boulot tu es un béni oui-oui et après tu me dis que tu dois tenir pour nous, non mais c’est quoi ce délire !

    Si tu crois que me faire bouillir de rage, peut te soulager de la pression de ton job, tu es à côté de la plaque.

    Au lieu de t’agenouiller devant ton patron, fouilles les petites annonces et dégotes-toi un emploi qui te plaît, car si tu n’es pas capable de mener à bien cette démarche tu vas te retrouver tout seul.

    Cesse de sourire avec cet air benêt, décidément quand tu ne passes pas ton temps à m’asticoter, tu bafouilles comme un gamin. Alors c’est fait, tu es calmé ?

    Super, viens donc me réchauffer, tu es ma bouillotte ne l’oublies pas !

     

    Maridan 12/11/2018

    Partager via Gmail Yahoo!

    4 commentaires
  • L'heure du grand déballage a commencé. Nos politiques qui, comme nous le savons tous, font preuve en toutes circonstances de "délicatesse" font la chasse aux "désordres".

    La danse des faux culs s'élance. Hommes et femmes de tous bords, unis dans la même fête de la débauche du langage, dénoncent à corps et cris les innombrables fautes du candidat Macron, oubliant qu'il y a peu de temps, ils étaient eux aussi des porcs qui se gavaient follement de nos maigres ressources.

    Moi, j'espère que "juste avant son départ" notre Président, dans lequel, j'avais mis, comme tant d'autres, tant d'espoirs nous prouvera que nous avons eu raison de lui faire confiance. Normalement, il a 5 ans pour faire ses preuves.

    A défaut, je brûlerais définitivement ma carte d'électeur que j'avais prise quand Sarkozy avait lancé "travailler plus pour gagner plus", car je crains que seuls les incompétents, grassement rémunérés par les lobbys de tous genres, se présentent aux élections.

     

    Maridan 31/10/2018

    L'atelier 77 de Ghislaine

    Pas facile la fonction !

    Partager via Gmail Yahoo!

    2 commentaires
  • En voilà une chouette idée ! Elle met sa clef dans la serrure et entre avec entrain dans son minuscule studio.

    Le fardeau de sa dette a été déposé ce soir. Demain, elle reprend sa vie en main, Après sa faillite, elle s'était retrouvée à la tête d'un crédit permanent de 1500 € par mois pendant 15 ans. Elle venait de poster son dernier chèque.

    La chance semblait lui sourire à nouveau, Après un dîner banal entre collègues, l'un d'entre eux lui avait appris qu'il cherchait un nouveau locataire pour un beau 3 pièces à côté du bureau. Il allait faire abattre une cloison et cela allait faire passer le salon de 15 à 25 m² et tout cela pour un loyer de 900 euros, soit 400 euros de plus que ce qu'elle paye actuellement pour son studio.

    Compte tenu de l'arrêt de sa dette, elle s'en sortira très bien.Sans se presser, elle avait monté son dossier, elle tenait à profiter de cette chance. Malheureusement quand elle porta les papiers à son collègue, il avait déjà reloué l'appartement.

    Sans se démoraliser, elle entra dans une agence immobilière pour déposer son dossier complet et deux jours plus tard, elle obtenait un nouvel appartement, C'était parti pour sa nouvelle vie !

    https://pelagie46.wordpress.com/2018/09/18/a-vos-plumes-chez-arlette-76/

    Maridan 21/09/18

     

    Le défi d'Arlette :

    Partager via Gmail Yahoo!

    2 commentaires
  • Son unique désir était de revoir cet homme avenant, croisé devant la mairie où il devait s’unir à la sœur de son amie.

    Ulcérée, la mariée l’avait planté au milieu de leurs invités dans une scène ubuesque qui avait failli la faire hurler de rire.

    Lui, rigide devant les vociférations de sa promise, avait juste remarqué que leur union avait déjà usé toutes ses réserves de patience.

    La voir prier chaque soir avant d’aller uriner, l’avait conduit à reporter deux fois ce mariage en usant de tous les stratagèmes possibles.

    Il décida de la quitter en urgence et de vivre enfin en homme libre. « L’univers est grand » lançât-il en quittant les lieux.

     

    Ils étaient sortis boire un verre, uniquement préoccupés de leur plaisir. Son père lui avait lancé un ultimatum « C’est lui ou nous ! »

     

    Elle était une femme à usage unique et ce serait lui et nul autre. Cet homme aimait la ville, tant mieux, elle était une urbaine, elle aussi. Un mois plus tard, ils étaient unis pour la vie.

     

    Maridan 13/09/2018

    Résultat de recherche d'images pour "mariés qui se disputent" 

     

    L'atelier de Ghislaine : http://ghislaine53.eklablog.com/defi-ecriture-no-71-du-10-septembre-2018-a146899956

     

     

    Partager via Gmail Yahoo!

    2 commentaires
  • Résultat de recherche d'images pour "jeune femme triste"

    Une étincelle brille au fond de ses yeux que trop souvent la mélancolie étreint.

    A l'âge où l'enfant rêve de jardins couverts de roses, elle, elle se noie dans des vagues de désespoir qui la laissent pantelante de douleur. Tout avait débuté par une fête incroyable où sa mère dans un discours prolixe avait vanté ses indéniables qualités. Est-ce cela et le champagne aidant qui avait conduit son beau-père à l'embrasser sur la bouche, Elle n'aurait su le dire. Cela avait été le début d'un long cauchemar.

    Aujourd'hui, à quinze ans à peine, elle avait fui cette famille où elle n'avait su trouver les mots à dire pour mettre fin à son tourment. Elle venait d'arriver à Paris, la ville lumière, y avait-il encore de l'espoir pour elle ? Elle n'aurait su le dire.

    Maridan 8/09/18

     

    https://popinsetcris.wordpress.com/

    Partager via Gmail Yahoo!

    4 commentaires
  • Résultat de recherche d'images pour "préparation du thé"

    Mon thé diffusait une bonne odeur de menthe. Louis l’avait préparé avec amour avant de m’étreindre tendrement. Il m’avait rapporté une alvéole au cœur de laquelle brillait le miel du jour. Je pris une brochette de bois que je glissais dans la minuscule ouverture et après l’avoir enduit du liquide doré je le portais à ma bouche avec gourmandise.

    Mon homme savait comment me faire lâcher-prise, un thé du miel tout frais et un gros câlin et je devenais aussi malléable qu’un loukoum. Je levais enfin les yeux de mon élixir et je vis avec amusement le visage concentré de mon amour qui attendait la suite avec angoisse. Je me sentis aussitôt irrépressiblement glisser dans un fou rire que je ne pus retenir.

    Son visage ulcéré par la colère devait me hanter quelques jours. En effet pour me punir de mes moqueries, je n’eus plus le droit à mon délice sucré. Plus de nectar de pêche après mon thé, plus de miel et pire que tout, la soupe à la grimace toute la semaine qui a suivi.

    Ce n’est que devant mes crises répétées de narcolepsie que mon ange se calma un peu et me produisit à nouveau ses soins avec tendresse. Est-il utile de dire qu’à la suite de cela, je ne me suis plus du tout moquée de ses efforts pour me détendre.

     

    Maridan 5/09/2018

     

    Merci à mon amie Ghislaine de m'avoir fait découvrir ce nouvel atelier https://popinsetcris.wordpress.com/2018/09/04/4-09-une-contrainte-en-lacher-prise/

    Partager via Gmail Yahoo!

    2 commentaires
  • Arthur, petit séducteur, est un filou

    Difficile de résister à son sourire

    Véronique adore lui faire des bisous

    Et des câlins ce qui lui fait très plaisir

    Nicolas qui voit cela est jaloux.

    Timide il n'ose pas et il soupire.

    Il aimerait tant, lui aussi, faire le fou,

    Car c'est ce qui donne aux filles l'envie de rire

    Éléonore qui voit ça le trouve trop chou

    Songeuse, elle a décidé de le séduire.

    ADVENTICES CHEZ LENAIG

    Maridan 23/05/2018

     

    Pour suivre ses défis c'est ici : Les défis de Lénaig

    Partager via Gmail Yahoo!

    4 commentaires
  • Elle observait l’individu passablement énervé qui lui faisait face. Elle n’allait pas perdre son temps à jouer les compréhensives. Depuis des années elle le laissait rêver, tirer les manettes pour ce maudit projet qui lui avait coûté tous leurs sous et au final ils se retrouvaient, tous les deux, traités de bandits par les journaux à scandales et autres vilipendeurs.

    Lui, pas du tout intimidé par la meute de journalistes affamés de ragots, déçus de ne pas le voir penaud devant leurs accusations, les regardait comme le ferait un psychiatre devant des fous dangereux.

    Finalement, il allait encore s’en sortir. Elle remonta dans la voiture et prit le chemin du retour. Elle avait fait ses bagages et elle laissait son escroc se débrouiller seul face à la justice. Elle avait décidé de reprendre une vie ordinaire.

    Maridan 5/05/2018

    Partager via Gmail Yahoo!

    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique